14 Juin 2015
25 Oct. 2015

GIACOMETTI

FONDS HELENE ET EDOUARD LECLERC POUR LA CULTURE

Cet été, le Fonds Hélène & Édouard Leclerc crée l’événement à Landerneau avec une exposition inédite, consacrée à l’un desartistesmajeursduXXe siècle:AlbertoGiacometti.

En co-production avec la Fondation Giacometti, Paris, sous
la direction de Catherine Grenier, commissaire de l’exposition (commissaire associé : Christian Alandete), ce projet rassemble plus de 150 œuvres. Ce très large ensemble de sculptures, peintures, dessins et lithographies, issus de la collection de
la Fondation, permet d’embrasser toute la diversité du travail
de l’artiste. Des œuvres de la période présurréaliste et surréaliste à celles de la maturité, puis jusqu’aux œuvres ultimes, l’exposition déroule l’ensemble d’une carrière artistique prolifique, produite dans l’espace mythique de l’atelier de Giacometti à Montparnasse.

Organisé autour de la reconstitution scénographiée de l’atelier,
le parcours de l’exposition, à la fois chronologique et thématique, propose en une dizaine de sections une relecture des grands axes qui traversent l’œuvre. Les questionnements esthétiques: rencontre de l’artiste avec le mouvement surréaliste, retour au travail d’après nature, crise de la représentation le menant aux limites de la sculpture, question du socle ; mais aussi les questionnements humains : la rencontre avec la mort, la relation à la nature, l’humanité en marche ; et enfin, les liens de l’artiste avec les grands intellectuels de son temps, constituent autant de clefs d’appréhension d’une œuvre éminemment complexe et pourtant universelle.

À coté des œuvres les plus emblématiques de chaque période, comme Boule suspendue, Objet désagréable, Le Nez, La Cage, ou Homme qui marche, sont présentés des plâtres rares et des œuvres inédites. L’exposition comprend ainsi une figurine parmi les plus petites de l’histoire de la sculpture, correspondant à la période de guerre, une série méconnue de peintures noires,

ou encore un rare ensemble de dessins réalisé « en pensant à Paul Éluard ». Sont aussi présentés Homme (Apollon),
chef d’œuvre de la première période récemment acquis par
la Fondation, et
Fleur en Danger, rendue exposable dans son intégralité par une restauration récente.

Dans le cadre d’un partenariat exceptionnel entre la Fondation Giacometti et le Fonds Hélène & Édouard Leclerc, deux œuvres majeures en plâtre peint, de la série des Femmes de Venise, ont pu être restaurées avec des techniques de pointe, permettant pour la première fois leur présentation au public dans leur état originel. 

Annette noire, 1962
Femme au chariot, vers 1945
Homme (Apollon), 1929
Homme qui marche I, 1960
Le Nez, 1947 (version de 1949)
DOCUMENTATIONS
COMMUNICATION

Pénélope Ponchelet

penelope@claudinecolin.com