Après le succès de sa première édition en avril 2015, le festival DO DISTURB remet à nouveau le Palais de Tokyo en effervescence les 8, 9 et 10 avril 2016.
Au programme de cette édition figurent plus de 50 propositions expérimentales au croisement des arts du cirque, de la performance, de la magie, de la danse, du design, de la mode et du son : des créations nouvelles, des pièces inédites en France ainsi que des performances revisitées pour l’occasion.
Aux côtés d’artistes incontournables ainsi que de jeunes talents émergents sur la scène internationale encore jamais montrés en France, la très jeune création sera au rendez-vous dans le cadre de collaborations inédites nouées avec des écoles d’art, de cirque, de design et de mode françaises et étrangères.
Ainsi, aux côtés du chorégraphe Trajal Harrell, aujourd’hui une figure majeure de la performance, DO DISTURB propose de découvrir de jeunes talents tels Gérard & Kelly avec Reusable parts/Endless Love, inspiré de Kiss de Tino Sehgal et montré pour la première fois en Europe, la créatrice de mode Marga Weimans et ses pièces de haute couture vivantes, Mel O’Callaghan, prix SAM pour l’art contemporain 2015, avec une installation immersive présentée précédemment à la Biennale de Sydney à travers laquelle l’artiste interroge la résistance physique, Ed Fornieles, dont les dispositifs explorent la subjectivité formatée d’une génération biberonnée au web 2.0, ou encore Ollie Palmer, actuellement résident du Pavillon Neuflize OBC, le laboratoire de création du Palais de Tokyo.
DO DISTURB vient également à la rencontre de la très jeune création en accueillant les projets d’artistes affiliés aux départements de recherche de prestigieuses écoles d’art françaises et étrangères.
Parmi eux figurent par exemple le projet Tokyo Jump Cuts, tournage expérimental en temps réel, de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, qui met ainsi en avant son cycle Post-Performance Future dirigé par Marie de Brugerolle, ou encore un projet sonore et visuel piloté par David Zerbib et Thierry Mouillé de l’Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy.
Plusieurs écoles internationales sont également à l’honneur, dont la célèbre Central Saint Martins School de Londres, les académies de design de Eindhoven et Amsterdam, avec des propositions collectives qui transcendent et questionnent le rapport du corps à l’objet, ainsi que des établissements atypiques tels la DOCH School of Dance and Circus de Stockholm, qui s’associe pour l’occasion avec le Circus Cirkör et Rachel Armstrong, chercheuse en architecture expérimentale, pour présenter une étape d’un processus de recherche sur la possibilité d’une vie cosmique.