18 Mars 2017
18 Juin 2017

FANTIN-LATOUR. À FLEUR DE PEAU

Musée de Grenoble

Au musée du Luxembourg jusqu’au 12 février 2017, l’exposition Fantin-Latour. À fleur de peau rend hommage au plus célèbre peintre d’origine grenobloise du XIXe siècle et sera présentée au musée de Grenoble à partir du 18 mars 2017. Cette rétrospective met en lumière, ce qui par-delà l’évidence de ses admirables bouquets de fleurs et de ses fascinants portraits, fait de Fantin-Latour un artiste résolument singulier en même temps qu’en parfaite résonnance avec son époque. La future présentation à Grenoble intègre une évocation de l’atelier parisien et dévoile une sélection du corpus photographique légué par son épouse Victoria Dubourg au musée de Grenoble.
Suivant un plan chronologique, l’exposition commence par les œuvres de jeunesse de l’artiste, en particulier les troublants autoportraits qu’il réalise dans les années 1850-1860. Confiné dans l’atelier, Fantin-Latour trouve alors ses sources d’inspiration au cœur de son intimité : modèles captifs, ses deux soeurs sont mises en scène en liseuses ou en brodeuses, tandis que les natures mortes savamment composées des années 1860 révèlent, déjà, les qualités d’observation exceptionnelles du jeune artiste.
Suit la décennie 1864-1874, période charnière dans le travail de Fantin-Latour. C’est durant ces années qu’il réalise ses plus fameux portraits de groupe, Coin de table, immortalisant le couple Verlaine-Rimbaud et Un atelier aux Batignolles, un hommage à Manet et à la jeune génération d’artistes dont il fait partie. Il déploie par ailleurs son talent de peintre de fleurs, un sujet qui tend à occuper l’essentiel de son activité.
La troisième partie de l’exposition présente les séries de natures mortes et de portraits que l’artiste réalise jusqu’en 1890. À l’exception des portraits de commande, qui se raréfient peu à peu dans son œuvre, il qualifie lui-même la plupart de ces toiles d’« études d’après nature ». Les somptueuses natures mortes de feurs qu’il brosse alors par dizaines témoignent d’un talent rare dans la composition des bouquets autant que d’une exceptionnelle virtuosité dans le rendu des matières. Ses portraits, qu’ils soient posés ou plus intimistes, illustrent eux aussi un sens aigu de l’observation.

Coin de table, 1872
Autoportrait, la tête légèrement baissée,1861
La Lecture, 1877
Fleurs (The Rosy Wealth of June), 1886
Roses dans une coupe, 1882
Capucines doubles, 1880
Arianne abandonnée, 1899
DOCUMENTATIONS
Informations pratiques

Horaires d'ouverture
Tous les jours 10h00-18h30 (sauf mardi)

5, place de Lavalette, 38 000 Grenoble
Tel. : 04 76 63 44 11

www.museedegrenoble.fr

CONTACT
Caroline Vaisson
caroline@claudinecolin.com