À l’occasion de sa première exposition personnelle en France, Theaster Gates initie un nouveau projet, poursuivant l’exploration des histoires sociales de la migration. Il aborde ainsi plus précisément celles de l’esclavage et de sa domination sexuelle impériale, en revenant sur un épisode de l’histoire américaine afin d’explorer de nouveaux avenirs cinématographiques, sculpturaux et musicaux.
L’exposition, intitulée « Amalgam », prend comme point de départ l’histoire de Malaga Island, une petite île située dans l’état du Maine, aux Etats-Unis. En 1912, le gouverneur de cet état fit expulser l’ensemble des habitants de l’île. Cette population pauvre, constituée d’une communauté interraciale et métisse d’environ 45 personnes, considérée comme « indolente » par de nombreux habitants locaux, fut contrainte à se disperser dans la région, condamnant certains membres à l’asile psychiatrique.
L’exposition, intitulée « Amalgam », prend comme point de départ l’histoire de Malaga Island, une petite île située dans l’état du Maine, aux Etats-Unis. En 1912, le gouverneur de cet état fit expulser l’ensemble des habitants de l’île. Cette population pauvre, constituée d’une communauté interraciale et métisse d’environ 45 personnes, considérée comme « indolente » par de nombreux habitants locaux, fut contrainte à se disperser dans la région, condamnant certains membres à l’asile psychiatrique.
Le terme « Amalgam », qui apparait aujourd’hui comme daté dans la culture anglo-saxonne, était utilisé pour décrire le mélange racial, ethnique et religieux. Il devient pour Theaster Gates un sentiment « chargé », appelant de nouvelles séries d’oeuvres composées de vidéo, de sculptures et de gestes architecturaux, engageant fortement sa pratique vers de nouvelles explorations formelles et conceptuelles.