Avec son exposition-événement de la rentrée 2019, l’Institut du monde arabe invite ses visiteurs à découvrir la richesse d’AlUla, l’une des plus importantes régions archéologiques au monde.
Lieu magique où se côtoient des paysages extraordinaires, la région d’AlUla offre un spectacle rare, du vert profond de l’oasis à l’ocre du sable, du rouge des canyons de grès aux tons noirs des roches volcaniques. Cet écrin enchanteur, qui s’imprime dans la mémoire de tous ceux qui y sont allés, abrite également les traces multiples et spectaculaires inscrites par des générations d’hommes et de femmes attirées par les richesses de l’une des vallées les plus fertiles de la péninsule Arabique, depuis plus de 7000 ans.
À AlUla, de nombreuses civilisations et sociétés se sont succédé : peuples du Néolithique, royaumes de Dadan et Lihyén, civilisation nabatéenne, empire romain, califats omeyyade et abbasside, Ottomans... Leurs vestiges ont été miraculeusement préservés pour nous parvenir dans un état de conservation exceptionnel.
C’est ce double patrimoine, naturel et humain, que l’exposition « AlUla, merveille d’Arabie » fait découvrir à ses visiteurs, à l’aide de pièces et d’objets archéologiques rares, de dispositifs numériques, sonores et sensoriels, le tout porté par des vidéos inédites et exclusives de Yann Arthus-Bertrand. Elle propose une rencontre avec l’histoire trépidante de ce lieu unique, tout comme avec ses splendeurs naturelles. Elle est aussi un hommage au travail archéologique de première importance, dirigé depuis plus de vingt années par les deux commissaires de l’exposition : l’archéologue et épigraphiste française Laïla Nehmé et l’archéologue saoudien Abdulrahman Alsuhaibani. Leurs recherches ont permis de mettre en lumière des vestiges dont certains seront exposés pour la première fois.