L’Atlas, le nouveau site d’expositions virtuelles proposé par les Beaux-Arts de Paris
Ces galeries virtuelles font découvrir des chefs-d’œuvre méconnus du Musée de l’École associés à des travaux d’étudiants ou de professeurs dans des séquences conçues par les conservateurs de l’École et/ou les étudiants de la filière des Métiers de l’exposition. Complétant cette cartographie de l’imaginaire, des présentations réunissent les étudiants primés félicités afin de faire connaître leurs travaux au public professionnel et amateur. Dès le 22 juillet, dans cet esprit, le public pourra découvrir les 18 primés des 10 fondations. L’ensemble des expositions est à retrouver à partir du 22 juillet sur https://latlas.beauxartsparis.fr |
DO IT : Nous pourrions tous être des artistes !
En 1993, à Paris, Christian Boltanski et le commissaire d’exposition Hans Ulrich Obrist imaginent une exposition entièrement composée de protocoles écrits par des artistes à interpréter librement par tout un chacun dont la première occurrence eu lieu dans les combles du Théâtre du châtelet présenté a l’initiative de Jean de Loisy. En 2020 do it revient pour la première fois sous forme virtuelle. A l’initiative de Hans Ulrich Orbist, Ruth Mackenzie et Jean de Loisy, le théâtre du Châtelet et les Beaux-Arts de Paris s’associent, proposant de nouvelles créations de Mohamed Bourouissa, Clément Cogitore et Kwame Kwei-Armah et bien d’autres et de 22 étudiants des Beaux-Arts de Paris. Le commissariat de l’exposition est réalisé par la filière des Métiers de l’exposition de l’Ecole.
Une première version a été diffusée dans le cadre du festival numérique Après-demain organisé par le Théâtre du Chatelet du 2 au 12 juillet. Les 25 créations présentées rejoindront l’archive de do it sur le site Google Arts &Culture.
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LE CORPS EN PERSPECTIVE Une exposition de la conservatrice des collections Alice Thomine-Berrada.
Codifiée à la Renaissance pour devenir un fondement de l’humanisme occidental, la perspective illusionniste connut un profond bouleversement au XXe siècle. Tandis que les avant-gardes, du cubisme à l’abstraction, rompaient de façon brutale avec ce mode de représentation, critiques et historiens de l’art, d’Erwin Panofsky à Jurgis Baltrusaitis, révélaient son caractère conventionnel et mettaient en évidence la richesse esthétique ainsi que la dimension symbolique des erreurs de perspectives. Du fait de la complexité de l’anatomie, la représentation du corps, qui se trouve historiquement au cœur de la pédagogie des Beaux-Arts de Paris, a tout particulièrement donné lieu à d’étonnantes déformations.
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PRIX DES FONDATIONS L’édition 2020 des Prix de fin d’année des Beaux-Arts de Paris comprend 18 prix de fondations, dont 5 attribués en partenariat avec la Fondation de France. Aides aux projets collectifs comme aux pratiques individuelles (peinture, dessin, volume, installation, performance, photo, vidéo et médiums multiples) il sont remis aux artistes émergents, étudiants ou récemment diplômés des Beaux-Arts. Un jury de professionnels a procédé à la sélection, comprenant Joseph Allen, galeriste, Marc Féraud, président de CFM entreprises et président du fonds de dotation M-Arco, Yael Hirsch, journaliste à toutelaculture.com, Emmanuelle Luciani, historienne de l’art et curatrice, Claire Moulène, curatrice à la Fondation d’entreprise Ricard, Guillaume Dethan, jeune philanthrope et responsable des programmes aux Beaux-Arts de Paris.
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