Dans les camps de réfugiés, dans les villes bombardées, les écoles, les centres de soins, les ateliers : ils ont créé, tracé, joué, et rêvé aussi, en s’emparant de ce langage à la fois universel et infiniment personnel qu’est l’expression graphique. Ils ont vu les règles qui régissent l’humain saccagées, mais face à nous, se tient toute la puissance de ce geste de dessiner avec ce qu’il porte de résistance. Sur plus d’un siècle traversé, ces images nous montrent à la fois le soleil et la déflagration.
L’exposition présente plus de 150 dessins provenant de musées, bibliothèques nationales et universitaires, institutions internationales et ONG, ou encore d’archives de psychiatres, de psychologues et de correspondants de guerre. Invités, des artistes et des écrivains, aux côtés de Françoise Héritier, offrent autant d’échos à ces traces déposées dans l’histoire. Parmi eux, Enki Bilal, compagnon du projet depuis ses débuts, est l’artiste associé à cette exposition.
L'ouverture de cette exposition était initialement prévue le 29 janvier 2021, le public pourra la découvrir dès le 19 mai 2021.