À l’occasion de la Paris Design Week 2021, le Mobilier national présente l’installation « Dans un nuage de pixels » de Miguel Chevalier et A+A Cooren à la chapelle des Gobelins du 9 septembre 2021 au 19 septembre 2021.
« Dans un nuage de pixels » est l’un des derniers projets de mobilier conçu par les manufactures et les ateliers du Mobilier national. Finalisé en 2021, ce projet artistique est composé d’un ensemble de mobilier, imaginé par l’artiste Miguel Chevalier et les designers A+A Cooren (Aki et Arnaud) :
- Un tapis réalisé par la manufacture de la Savonnerie, aux motifs de pixels noirs, gris et blancs. Cet alphabet plastique épuré et graphique est rendu par sept couleurs de laine.
- Un canapé et deux chauffeuses conçus par l’Atelier de Recherche et de Création (ARC) et garnis par l’atelier de tapisserie décor et contemporain d’une housse en tissu de coton de chez Dedar, imprimée par la société Prelle ;
- Une table basse loupe, conçue par l’entreprise Dacryl en concertation avec l’ARC. Cette table en polyméthacrylate de méthyle fumé et poli, permet de créer un effet de loupe, à même de magnifier la matière et la technique du tapis de la Savonnerie, sur laquelle elle est posée.
A travers ce projet, l’ambition des créateurs est de permettre de « s’asseoir dans un nuage de pixels ». Le motif du tapis et du textile qui recouvre les mobiliers reprend un thème cher à Miguel Chevalier, artiste pionner de l’art virtuel et numérique. Ces pixels sont pour lui « l’équivalent de la touche picturale », « l’image métaphorique de l’explosion quantitative des données numériques qui contraint à de nouvelles manières de stocker les données, de voir et analyser le monde ». Le motif fait également écho selon le créateur à l’écriture et aux nombreux textes de lois qui sont rédigés dans les institutions de la République dans lesquelles prendra place cet ensemble mobilier.
Les lignes sobres des assises et de la table imaginées par A+A Cooren font écho à leur travail de design subtil, tout en finesse. L’ensemble est voulu « aussi élémentaire qu’un pixel pour qu’il disparaisse au profit du motif ». Les formes rondes et douces permettent un confort optimal, tandis que les pieds fin donnent la sensation d’une suspension dans un nuage au-dessus de la Savonnerie.
Pour accompagner la présentation de l’ensemble de mobilier Dans un nuage de pixels, Miguel Chevalier a imaginé une installation de réalité virtuelle générative projetée au plafond de la chapelle des Gobelins. En résonance avec l'œuvre Dans un nuage de pixels, cette création se compose de milliers de pixels noirs, blancs et de différentes variations de gris, mêlés à des univers plus organiques de cellules. La nature s’hybride à l’artificiel. Nous avons ici la fusion des cellules, éléments de base de la vie composant la matière, avec les pixels éléments de base de la « vie » numérique, virtuelle. Ces automates cellulaires et micro-organismes se multiplient, prolifèrent, se divisent, fusionnent dans un rythme tantôt lent, tantôt rapide. De nouvelles compositions se dessinent en permanence avec d'étonnants effets de matières. Cette œuvre numérique magnifie l’ensemble de mobilier et le prolonge dans le virtuel, le tout dans une atmosphère poétique.
L’installation est présentée dans la chapelle des Gobelins, située dans la cour Colbert au sein de l’enclos historique des Gobelins, dans le 13e arrondissement de Paris. Ancienne chapelle de la manufacture (chapelle Saint-Louis), le monument a été édifié en 1723 pour les liciers des Gobelins. Déconsacrée dans les années 1960, elle accueille aujourd’hui des événements organisés par le Mobilier national.
« Dans un nuage de pixels » est l’un des derniers projets de mobilier conçu par les manufactures et les ateliers du Mobilier national. Finalisé en 2021, ce projet artistique est composé d’un ensemble de mobilier, imaginé par l’artiste Miguel Chevalier et les designers A+A Cooren (Aki et Arnaud) :
- Un tapis réalisé par la manufacture de la Savonnerie, aux motifs de pixels noirs, gris et blancs. Cet alphabet plastique épuré et graphique est rendu par sept couleurs de laine.
- Un canapé et deux chauffeuses conçus par l’Atelier de Recherche et de Création (ARC) et garnis par l’atelier de tapisserie décor et contemporain d’une housse en tissu de coton de chez Dedar, imprimée par la société Prelle ;
- Une table basse loupe, conçue par l’entreprise Dacryl en concertation avec l’ARC. Cette table en polyméthacrylate de méthyle fumé et poli, permet de créer un effet de loupe, à même de magnifier la matière et la technique du tapis de la Savonnerie, sur laquelle elle est posée.
A travers ce projet, l’ambition des créateurs est de permettre de « s’asseoir dans un nuage de pixels ». Le motif du tapis et du textile qui recouvre les mobiliers reprend un thème cher à Miguel Chevalier, artiste pionner de l’art virtuel et numérique. Ces pixels sont pour lui « l’équivalent de la touche picturale », « l’image métaphorique de l’explosion quantitative des données numériques qui contraint à de nouvelles manières de stocker les données, de voir et analyser le monde ». Le motif fait également écho selon le créateur à l’écriture et aux nombreux textes de lois qui sont rédigés dans les institutions de la République dans lesquelles prendra place cet ensemble mobilier.
Les lignes sobres des assises et de la table imaginées par A+A Cooren font écho à leur travail de design subtil, tout en finesse. L’ensemble est voulu « aussi élémentaire qu’un pixel pour qu’il disparaisse au profit du motif ». Les formes rondes et douces permettent un confort optimal, tandis que les pieds fin donnent la sensation d’une suspension dans un nuage au-dessus de la Savonnerie.
Pour accompagner la présentation de l’ensemble de mobilier Dans un nuage de pixels, Miguel Chevalier a imaginé une installation de réalité virtuelle générative projetée au plafond de la chapelle des Gobelins. En résonance avec l'œuvre Dans un nuage de pixels, cette création se compose de milliers de pixels noirs, blancs et de différentes variations de gris, mêlés à des univers plus organiques de cellules. La nature s’hybride à l’artificiel. Nous avons ici la fusion des cellules, éléments de base de la vie composant la matière, avec les pixels éléments de base de la « vie » numérique, virtuelle. Ces automates cellulaires et micro-organismes se multiplient, prolifèrent, se divisent, fusionnent dans un rythme tantôt lent, tantôt rapide. De nouvelles compositions se dessinent en permanence avec d'étonnants effets de matières. Cette œuvre numérique magnifie l’ensemble de mobilier et le prolonge dans le virtuel, le tout dans une atmosphère poétique.
L’installation est présentée dans la chapelle des Gobelins, située dans la cour Colbert au sein de l’enclos historique des Gobelins, dans le 13e arrondissement de Paris. Ancienne chapelle de la manufacture (chapelle Saint-Louis), le monument a été édifié en 1723 pour les liciers des Gobelins. Déconsacrée dans les années 1960, elle accueille aujourd’hui des événements organisés par le Mobilier national.
