Alors que l’humanité vit au rythme des mutations d’un virus pandémique, les « petits êtres vivants » sont au centre de cette exposition qui interroge leurs connexions et interactions avec les humains.

Les insectes et les virus sont des organismes vivants que leur petite taille rend imperceptibles ou même invisibles pour l’homme, mais dont l’impact sur notre organisme et notre environnement est considérable. L’interaction avec ces petits êtres, sources de danger, de maladie ou de mort a toujours suscité un étonnement, pouvant mener à la méfiance et la peur, ou au contraire à une fascination parfois empreinte de spiritualité.


Si les microbes sont des causes de maladies qui se propagent, ils forment aussi des mondes pour ceux qui les regardent au microscope, classent leur diversité, les mettent à distance pour modifier leur comportement, ordonnent leur prolifération, prolongeant le geste par lequel d’autres sociétés piègent des insectes ou des esprits pour interagir avec eux.

En présentant des objets ethnographiques, des œuvres d’art contemporain et des outils scientifiques, Micro mondes interroge la façon dont différentes sociétés ont intégré les microbes dans leurs « cultures ».

Visuel ci-dessus : Decorative Dangerous Disease, acrylique sur toile, 115 x 220 cm, 2020, Courtesy galeriekeza © Hervé Di Rosa © ADAGP, Paris, 2022