STARMANIA, le célèbre Opéra Rock créé par Michel Berger et Luc Plamondon il y a plus de quarante ans, revient enfin à Paris à partir du 8 novembre 2022 et en tournée dans toute la France.
Thomas Jolly signe la mise en scène de ce spectacle phénomène. Il est rejoint dans cette aventure par le chorégraphe de renommée internationale Sidi Larbi Cherkaoui et par Nicolas Ghesquière, Directeur artistique des collections Femme de Louis Vuitton, qui signe les costumes.
Plus qu’une nouvelle version, c’est un retour à l’intention première de Starmania, sa dramaturgie, sa dimension tragique que le public pourra découvrir. Les spectateurs retrouveront les tubes incontournables profondément ancrés dans la culture populaire contemporaine : Quand on arrive en ville, Le Blues du Businessman, Le Monde est stone, Les uns contre les autres, SOS d’un terrien en détresse, Besoin d’amour… Chaque chanson est replacée dans l’histoire qui retrouve sa fluidité originale, l’énergie de la jeunesse qui a inventé Starmania.
L'HISTOIRE DE STARMANIA
Monopolis, ville tentaculaire où les néons remplacent le soleil, huit personnages croisent leurs destins : Zéro Janvier l’homme le plus riche du monde et le Gourou Marabout, défenseur des théories de l’écologie (tous deux candidats à la présidence de l’Occident), l’actrice déchue Stella Spotlight, le jeune zonard Johnny Rockfort, Cristal la présentatrice vedette, l’énigmatique Sadia, Marie-Jeanne la serveuse automate et son « ami » Ziggy. Dans ce monde qui ne leur ressemble pas, chacun cherche le soleil au milieu de la nuit. Mais dans cette ville labyrinthique, berceau de toutes les violences, s’en approcher de trop près peut s’avérer fatal.
Est-ce un futur proche, lointain, virtuel, un futur antérieur ? En 1978, Starmania parlait du présent d’une manière incroyablement lucide et prémonitoire : les métropoles globalisées, l’obsession de la célébrité, la radicalité nihiliste… Des thèmes toujours d’actualité en 2022.
C’est cette dimension visionnaire qui a guidé le travail de mise en scène de Thomas Jolly. Pour lui, « Starmania est une oeuvre tragique au sens classique du terme, c’est-à-dire marquée par le destin, l’inexorable. Le projet scénographique vise à retranscrire cette énergie noire, cette énergie du désespoir, du néant. »
Pour Starmania, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui veut « créer un lien entre les mouvements de la rue et l’image d’un futur pas si lointain, ce qui signifie travailler avec le langage du mouvement inspiré par les styles de la rue. » Pour lui, « la danse doit être aussi théâtrale que l’est l’opéra rock, elle doit permettre de raconter l’histoire dans toute sa violence et dans toute sa grâce. Elle doit traduire le désespoir et les dynamiques de pouvoir entre les personnages. »
Nicolas Ghesquière, qui crée pour la première fois les costumes d’un spectacle, a voulu « imaginer comment les personnages si emblématiques de Starmania pourraient être habillés en 2022. Les thématiques de Starmania résonnent plus que jamais aujourd’hui et j’ai souhaité élaborer un vestiaire ultra contemporain en fonction. Les costumes sont une adaptation du vestiaire que j’ai élaboré chez Louis Vuitton, il y a également des créations nouvelles. Chaque personnage incarne l’une de mes collections, comme un répertoire du vocabulaire de la Maison. »