Entre poésie et fantastique, entre nature et littérature, la Saison d’Art 2023 du Domaine de Chaumont-sur-Loire va vous entraîner dans un monde onirique et envoûtant. Quinze artistes se partagent cette nouvelle célébration de la nature. Quinze personnalités dont chacune des pièces signe la singularité de l’œuvre. Inspirés par les formes minérales, végétales, animales et anthropomorphes, dessins, peintures, sculptures et installations dessinent un parcours inédit dans les espaces d’exposition comme dans le Parc historique, particulièrement honoré cette année.
La grande exposition inédite d’Alechinsky dans les Galeries Hautes du Château nous emmène tout d’abord dans l’univers fascinant de l’œuvre sur papier de l’artiste.
C’est aussi l’univers des livres que célèbre Stefan Râmniceanu, avec des œuvres sises dans la Galerie basse, le Vestibule et la Salle de billard.
L’éminent artiste coréen Lee Ufan a tiré, quant à lui, “un fil infini” et mystérieux dans les profondeurs de la Tour du Roi, tandis que Pascal Convert a déposé de splendides et fantomatiques candélabres immaculés sur la table de la Salle à manger de la princesse de Broglie.
Les céramiques enchanteresses et virtuoses de Grégoire Scalabre ont pris place, quant à elles, dans deux vastes espaces des Écuries du Domaine, alors que les délicats envols blancs de l’artiste britannique Claire Morgan ensorcellent la Grange aux Abeilles.
Mais outre le blanc, la couleur est présente avec les forêts et leurs sous-sols fantastiques de Fabrice Hyber, dans les Galeries de la Cour Agnès Varda. Les vertiges colorés des suspensions du peintre allemand Bernard Schultze, auquel nous rendre hommage dans le Château, les peintures librement végétales de l’artiste belge Yves Zurstrassen et les délicates graminées poudrées d’or de Sophie Blanc, dans l’Asinerie, complètent cette promenade entre rêve, nature et poésie.
Si Vladimir Zbynovsky a déposé ses œuvres de pierre et de verre dans le Pédiluve de la Cour de la Ferme, sont apparues, dans le Parc historique, de nouvelles silhouettes hiératiques de Christian Lapie et d’énigmatiques sculptures de Denis Monfleur, tandis qu’une “Membrane” réalisée in situ par Lionel Sabatté s’est dressée au détour d’un bosquet.
De retour au Domaine, Bob Verschueren a imaginé un intrigant “Clan des voltigeurs” qui s’ajoutera aux installations de cette nouvelle édition.