« Barvalo », signifiant « riche » et par extension « fier » en romani, a pour sujet l’histoire et les cultures des populations romani d’Europe. L’exposition traite également de l’antitsiganisme contre lequel ceux qu’on continue d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire. Elle est conçue de manière collaborative par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (roms, sinte, manouches, gitans, gens du voyage/voyageurs) et non-romani, de nationalités et de profils différents. Tous œuvrent à ce projet depuis 2018.
« Barvalo » se déroule en deux parties. En remontant jusqu'au début du deuxième millénaire, et aux premiers témoignages de leur arrivée en Europe, l’exposition met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, culminant avec l’Holocauste, sont apparus et se perpétuent. Il s'agit également de reconnaître le rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, le visiteur découvre la manière dont les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont agi et revendiqué leurs droits dans ces situations d'oppression.
« Barvalo » se déroule en deux parties. En remontant jusqu'au début du deuxième millénaire, et aux premiers témoignages de leur arrivée en Europe, l’exposition met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, culminant avec l’Holocauste, sont apparus et se perpétuent. Il s'agit également de reconnaître le rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, le visiteur découvre la manière dont les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont agi et revendiqué leurs droits dans ces situations d'oppression.