Les dialogues entre le costume traditionnel et la haute couture sont rarement exposés et peuvent sembler être fondés sur des contradictions : le costume traditionnel serait le fait d’un groupe, associé à un territoire et symbole de permanence, là où la haute couture correspondrait à un phénomène globalisé, adossé à des principes comme l’éphémère et le renouvellement et lié à des individualités créatrices. Pourtant, force est de constater que, depuis Paul Poiret, les créateurs ne cessent de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume régional, invitant à une histoire croisée entre les deux domaines.
Le projet de cet exposition entend ainsi proposer un panorama des dialogues entre costume traditionnel et haute couture, depuis la structuration de celle-ci en secteur professionnel dans la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu’aux productions les plus contemporaines. Intimement lié aux évolutions de la pensée folkloriste ou de la notion d’exotisme, le sujet est aussi celui de la création artistique pour laquelle les emprunts, formels ou techniques, ne s’encombrent pas toujours d’intentions idéologiques. Tout en proposant une lecture historique et contextualisée des modèles exposés, le projet met l’accent sur les processus créatifs déployés par les couturiers, dans une approche volontairement formaliste. Il n’en sera alors pas moins l’occasion de revenir sur des enjeux de définition complexes, propres à l’histoire du costume.
Le projet de cet exposition entend ainsi proposer un panorama des dialogues entre costume traditionnel et haute couture, depuis la structuration de celle-ci en secteur professionnel dans la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu’aux productions les plus contemporaines. Intimement lié aux évolutions de la pensée folkloriste ou de la notion d’exotisme, le sujet est aussi celui de la création artistique pour laquelle les emprunts, formels ou techniques, ne s’encombrent pas toujours d’intentions idéologiques. Tout en proposant une lecture historique et contextualisée des modèles exposés, le projet met l’accent sur les processus créatifs déployés par les couturiers, dans une approche volontairement formaliste. Il n’en sera alors pas moins l’occasion de revenir sur des enjeux de définition complexes, propres à l’histoire du costume.