Pour clore son année anniversaire, le musée présente une exposition consacrée à l’un des plus grands plasticiens allemands : Anselm Kiefer.
Né en Allemagne deux mois avant la capitulation nazie, Kiefer n’a de cesse de convoquer dans son travail le souvenir de la Seconde Guerre mondiale de manière cathartique. Connu et reconnu internationalement pour ses pièces monumentales et son travail sur la mémoire européenne, il présentera au LaM un ensemble d’oeuvres témoignant de sa pratique de la photographie et de la question de la révélation de l’image, essentielles dans son oeuvre, mais peu abordées dans le cadre d’expositions.
Né en Allemagne deux mois avant la capitulation nazie, Kiefer n’a de cesse de convoquer dans son travail le souvenir de la Seconde Guerre mondiale de manière cathartique. Connu et reconnu internationalement pour ses pièces monumentales et son travail sur la mémoire européenne, il présentera au LaM un ensemble d’oeuvres témoignant de sa pratique de la photographie et de la question de la révélation de l’image, essentielles dans son oeuvre, mais peu abordées dans le cadre d’expositions.
La photographie, qu’enregistre sans cesse l’artiste et qui documente les lieux, les situations, les performances, les horizons, constitue un journal, une source, mais surtout un matériau pour la réalisation de ses oeuvres. Collées dans des livres, insérées dans des tableaux, immergées dans des peintures, rayées de mots ou rongées par l’acide, les photographies d’Anselm Kiefer participent à la lutte incessante entre l’image et la réalité du monde qui irrigue l’ensemble du travail de l’artiste. Ainsi tableaux, sculptures, installations, livres, accumulations et parfois simples photographies témoigneront dans cette exposition de la présence prépondérante qu’occupe la photographie dans l’oeuvre de cet immense
artiste, et du sens symbolique qu’il faut lui accorder.