De nombreuses cultures placent les substances hallucinogènes au cœur de leur vie sociale. L’ayahuasca, un hallucinogène d’origine végétale, occupe ainsi une place centrale dans la vie des sociétés d’Amazonie occidentale, notamment chez les Shipibos, qui utilisent les effets produits par cette substance à des fins esthétiques. De l’émergence d’un art visionnaire d’Amazonie péruvienne aux contre-cultures occidentales, l’exposition donnera à voir le « musée visionnaire du chamanisme mondialisé », où les psychotropes deviennent non seulement des vecteurs d'inspiration artistique, mais aussi d’émancipation politique, de développement personnel, de thérapies alternatives ou de nouvelles formes de religiosité.