L’exposition rassemble dix nouvelles installations, œuvres produites spécialement à cette occasion dans un ensemble, où toutes les pièces, bien qu’indépendantes, dessinent les contours d’un paysage intime.
Quelles sont les traces laissées par le souvenir dans la matière ?
Comment différencier mémoire et imagination ?

Se déployant sur deux étages, dans un espace évoquant une salle de danse, installations vidéo, sonores, photographies, sculptures proposent une partition où les gestes et les sons, interrogent notre présence au monde, notre corporéité même.

Née en 1992, Sarah Brahim est une artiste et performeuse saoudi-américaine formée au conservatoire de San Francisco, à l’École de danse contemporaine de Londres et à l’Université de la santé et des sciences de l'Oregon. Née d’une pratique concrète et physique ainsi que d’une compréhension analytique du corps, la recherche de Sarah Brahim s’inscrit dans une approche holistique où le centre − le corps − est pris en compte sous toutes ses formes, sans hiérarchie.

Mêlant vidéo, installation, performance, photographie, textile et son, le travail immersif et inclusif de Sarah Brahim utilise aussi bien le corps comme médium qu’il s’adresse à celui des spectatrices pour interroger la capacité des corps à se transformer par l’expérience.