L’exposition brosse le portrait de l’une des figures centrales des avant-gardes japonaises : l’artiste multidisciplinaire Taro Okamoto (1911-1996).
Son parcours se concentre sur la période comprise entre 1930 et 1970. Il est ici question de mettre en lumière la vision unique de cet artiste total, résolument avant-gardiste. Arrivé à Paris en 1930, Tarō Okamoto gravite autour des mouvances abstraites et surréalistes et se forme, en 1938, au sein du laboratoire d’ethnologie du Musée de l’Homme, auprès de Marcel Mauss et de Paul Rivet.
Dans le même temps, il se rapproche de Georges Bataille et rejoint la société secrète Acéphale. Il quitte la France en 1940 pour retourner au Japon où il deviendra, en une décennie, l’une des figures centrales de l’avant-garde artistique, fédérant plusieurs groupes de réflexions dans un pays en pleine reconstruction. L’exposition couvre un large éventail de la carrière de Tarō Okamoto, de son séjour à Paris dans les années 1930 jusqu’à à son rôle de commissaire du pavillon du thème de l’Exposition universelle du Japon à Osaka en 1970. Il y conçoit l’emblématique Tour du soleil : sculpture monumentale dans les profondeurs de laquelle se développait la « forêt de l’esprit », qui réunissait quelques œuvres contemporaines et des centaines d’« objets ethnographiques » collectés de par le monde.
Dans le même temps, il se rapproche de Georges Bataille et rejoint la société secrète Acéphale. Il quitte la France en 1940 pour retourner au Japon où il deviendra, en une décennie, l’une des figures centrales de l’avant-garde artistique, fédérant plusieurs groupes de réflexions dans un pays en pleine reconstruction. L’exposition couvre un large éventail de la carrière de Tarō Okamoto, de son séjour à Paris dans les années 1930 jusqu’à à son rôle de commissaire du pavillon du thème de l’Exposition universelle du Japon à Osaka en 1970. Il y conçoit l’emblématique Tour du soleil : sculpture monumentale dans les profondeurs de laquelle se développait la « forêt de l’esprit », qui réunissait quelques œuvres contemporaines et des centaines d’« objets ethnographiques » collectés de par le monde.