Les jardins ont été "ouvriers" puis "familiaux", ils sont désormais "partagés". Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, alors que leur nécessité s'avérait plus cruciale que jamais en raison de la pénurie alimentaire, ces "jardins de la racaille" comme ils ont été surnommés, ont trouvé leurs témoins attendris, poètes rêveurs et optimistes. Des photographes issus des mêmes territoires excentrés réalisaient alors les premiers clichés de l'école française de la photographie humaniste. Les clichés optimistes de Boubat, Doisneau, Charbonnier et Jeanine Niepce racontent l'éternel effort des plus démunis et témoignent en noir et blanc d'une solidarité communicative et romantique. L'exposition présentera également des photographies de Faujour, Mougin, Windenberger et Ciccione.