Né à Douala (Cameroun) en 1975, ayant suivi ces études à la Villa Arson à Nice, Gregory Forstner fait partie d'une nouvelle génération de peintres qui placent les questions de l'image, de la figure, au centre de leur démarche.
Empruntant ses sujets aux sources iconographiques les plus diverses, ses compositions frappent d'emblée par leur impact visuel. Son univers, où le rire n'est jamais très loin de l'effroi, où se croisent références aux grands maîtres du passé et emprunts à des illustrations en tous genres, dépeint une humanité grotesque, inquiète et cruelle. Mais, pour ce faire, l'artiste use des subterfuges du masque, du déguisement, de la transposition, et les scènes les plus effrayantes prennent souvent des allures de fêtes, les massacres, des apparences de kermesses ou de carnavals. Peintes à larges coups de brosse, avec une fougue qui confine quelquefois à une sorte de rage destructrice, ces images n'en demeurent pas moins de "beaux morceaux de peinture". Et c'est en définitive la maîtrise picturale qui impressionne le plus ici, tant par ses fulgurances chromatiques, que par une implacable puissance de la touche. Puissance est, au demeurant, le mot qui vient immédiatement à l'esprit pour qualifier ces tableaux dont la force expressive demeure longtemps en mémoire.
Empruntant ses sujets aux sources iconographiques les plus diverses, ses compositions frappent d'emblée par leur impact visuel. Son univers, où le rire n'est jamais très loin de l'effroi, où se croisent références aux grands maîtres du passé et emprunts à des illustrations en tous genres, dépeint une humanité grotesque, inquiète et cruelle. Mais, pour ce faire, l'artiste use des subterfuges du masque, du déguisement, de la transposition, et les scènes les plus effrayantes prennent souvent des allures de fêtes, les massacres, des apparences de kermesses ou de carnavals. Peintes à larges coups de brosse, avec une fougue qui confine quelquefois à une sorte de rage destructrice, ces images n'en demeurent pas moins de "beaux morceaux de peinture". Et c'est en définitive la maîtrise picturale qui impressionne le plus ici, tant par ses fulgurances chromatiques, que par une implacable puissance de la touche. Puissance est, au demeurant, le mot qui vient immédiatement à l'esprit pour qualifier ces tableaux dont la force expressive demeure longtemps en mémoire.