DEPUIS LE 14 Mai 2009
 

PROJET URBAIN LYON CONFLUENCE

Lyon

LYON CONFLUENCE : PROJET URBAIN AMBITIEUX
D’EXTENSION DU CENTRE VILLE


Depuis 10 ans, le projet urbain Lyon Confluence se conçoit et se réalise. Avec une vision politique forte, des  experts, des habitants, des convictions, des concepteurs. La collectivité, via l’aménageur, impulse, coordonne, veille au respect des intentions urbaines et architecturales et arbitre.
Le ton a été donné à ce territoire dés le début des années 2000, avec la création d’une grande promenade le long de la Saône. Cet aménagement temporaire, conçu par le paysagiste Michel Desvigne, conjugué à la réhabilitation succincte de l’entrepôt de la Sucrière, révèle les qualités du lieu et suscite un réel engouement auprès du grand public : mise à disposition de porteurs de projets culturels, la Sucrière accueille dés 2002 le spectacle de théâtre la Foire 2040 et le festival de musique électronique Arty Farty rebaptisé depuis « les nuits sonores ». L’organisation de la Biennale d’Art contemporain de Lyon 2003 à La Sucrière marque un tournant : le port Rambaud devient, avec le pôle de loisirs l’élément emblématique du projet Lyon Confluence.
Située au Sud de la presqu’île lyonnaise, entre Rhône et Saône, La Confluence a été conquise sur l’eau par remblai entre la fin du 18e et le milieu du 19e siècle avant d’être occupée par les activités industrialo-portuaires puis logistiques. Dans le même temps s’est développé au nord un quartier d’habitations, qui compte aujourd’hui 7000 habitants. La renaissance de ce territoire démarre en 1998. Le Grand Lyon présente aux Lyonnais un premier projet signé Bohigas Melot Mosbach. Devant l’enthousiasme soulevé par cette entreprise,
les collectivités engagent alors le processus de reconquête de la presqu’île, aujourd’hui en phase de réalisation.
En 1999, le Grand Lyon et la Ville de Lyon créent la Société d’Economie Mixte Lyon Confluence, qui a confié à l’architecte François Grether et au paysagiste Michel Desvigne, la mission de l’assister dans la mise en oeuvre du projet. Les études et la concertation engagées ont conduit, sous l’impulsion politique de Gérard Collomb, élu en 2001, à l’approbation, en avril 2003 d’un projet de première phase sous la forme d’une Zone d’Aménagement Concerté sur une superficie de 41 hectares.
L’ambition du projet Lyon Confluence consiste à prolonger le centre de Lyon jusqu’à la pointe sud de la presqu’île, pour développer un nouveau quartier de centre ville qui réponde aux besoins de l’agglomération et aux aspirations de la société contemporaine. Dans un quartier mixte, l’habitat côtoiera les activités tertiaires, de commerces et de loisirs, avec à terme 1 million m2 construits. Le nombre d’habitants passera de 7000 à 17 000 et les salariés de 7000 à près de 30 000. Le projet s’appuie sur l’identité du site et le quartier existant : vivant et populaire, ce tissu urbain compte en particulier les premières HBM (habitat bon marché) de Lyon, construites à Lyon à partir de 1913.
Les projets architecturaux originaux s’intègrent dans un paysage singulier, marqué par la confluence de la Saône et du Rhône.
Le territoire de la Confluence correspond à l’intégralité du sud de la Presqu’île entre la place Carnot et la pointe du confluent Rhône/Saône. Coupé du reste de la ville par deux fleuves, une autoroute et une voie ferrée, il s’est développé sur le mode d’un faubourg industriel. La moitié des 150 hectares était occupée par des activités industrielles ou logistiques, en voie de cessation ou relocalisation, offrant ainsi des disponibilités foncières considérables. Les atouts de ce territoire sont nombreux : une situation centrale dans l’agglomération, un site paysager d’une grande qualité (les berges douces de la Saône, de grands paysages collinaires, 5 kilomètres de quais (aucun point n’est éloigné de l’eau de plus de 400 mètres), l’attrait unique d’un confluent puissant, un quartier habité depuis le 19ième siècle et une desserte très performante (une gare SNCF, une ligne de métro, deux lignes de tramway).
Le déploiement d’une deuxième phase d’aménagement conforte la position stratégique de Lyon Confluence dans l’agglomération. A l’Est, vers Gerland, la réflexion s’engage pour concevoir une complémentarité des programmations. Au Sud, la ville a vocation à s’ouvrir vers Oullins et La Mulatière. Se repose alors avec plus d’acuité l’avenir de l’autoroute A7 qui borde le territoire de cette deuxième phase, le long du Rhône. Enfin, pour accueillir davantage d’habitants en centre ville, l’ambition est de réussir à concevoir une ville dense et apaisée où il fait bon vivre et de construire des logements pour tous les budgets.

UNE PREMIÈRE PHASE OPÉRATIONNELLE LANCÉE EN 2003 CÔTE RHÔNE

La Confluence se veut un quartier à taille humaine. La première phase met d’emblée en application les grands principes du projet d’ensemble :
- générosité et rôle structurant des espaces publics
- une ville pour tous qui favorise la mixité sociale
- équilibre des fonctions (habitat, bureaux, commerces, loisirs…)
- développement durable de la ville.
Elle représente près de 40% du projet global, avec un investissement global évalué à 1,15 milliard d’euros.
Le programme de construction porte sur 400 000 m2 SHON dont un tiers dédié au logement (incluant 23% de logements sociaux ou en accession sociale).
D’une superficie de 41 hectares, délimités par la ZAC du même nom, cette première phase tournée vers la Saône intègre au nord l’aménagement de la place des Archives au pied de la Gare de Perrache et, au sud, l’aménagement des espaces publics de l’ancien port fluvial jusqu’au Pont de la Mulatière.

PRÉFIGURATION DU PROJET D’ENSEMBLE
Plusieurs secteurs sont concernés : les bords de Saône jusqu’au cours Charlemagne, la pointe du Confluent et les abords de la Gare de Perrache. Les nouveaux aménagements se situent dans le prolongement du quartier historique qui bénéficie ainsi de manière immédiate et directe du projet Lyon Confluence. Cette première phase, démarrée dès la libération des premières emprises, comprend un programme particulièrement important de constructions à usage résidentiel et tertiaire, ainsi que plusieurs espaces publics majeurs du projet : le parc de Saône, la Place Nautique et la place des Archives. La décision de réaliser le pôle de loisirs et de commerces en 2002 a crédibilisé le projet auprès des investisseurs.

DES ESPACES PUBLICS INNOVANTS ET GÉNÉREUX
Lyon est reconnue pour la qualité de ses espaces publics. La Confluence n’y fait pas exception, associant étroitement fleuves et constructions, notamment grâce aux promenades.
Dès 2001, en préfiguration, un parcours de 2, 5 km a été réalisé du nord au sud en bord de Saône.
Equilibrant la densité des îlots construits, les espaces publics sont exceptionnellement étendus (25 ha sur les 41 de cette première phase). Faisant écho aux collines boisées bordant la Saône, ils font entrer la nature dans la ville : ils mettent en valeur les qualités du site et structurent fortement le projet d’ensemble. Ils irriguent la ville, facilitent la déambulation et invitent les habitants à se promener en bord de Saône.

UN PROGRAMME DE CONSTRUCTION ÉQUILIBRÉ
Extension du centre ville, le programme de constructions respecte trois grands objectifs:
Si la part de l’habitat est importante (un tiers des 400 000 mètres carrés dans cette première phase), c’est l’ensemble des fonctions de la ville qui va trouver sa place à La Confluence. Les 270 000 mètres carrés restant sont destinés à accueillir bureaux, commerces, services, notamment sous formes d’activités installées en pied d’immeubles (140 000 mètres carrés pour les activités tertiaires, 120 000 mètres pour les commerces, loisirs, services et hôtels). A l’image caractéristique des centres villes, cette mixité fonctionnelle s’exercera dans chaque îlot, excluant de fait toute idée de zonage par type d’activité.
Lieu de vie et de travail, mais aussi destination pour les loisirs, les achats, la culture, le tourisme urbain, La Confluence est conçue comme un espace de rencontres et d’animations, multifonctionnel, au coeur de la ville.
C’est un objectif fort du projet ; conformément à la volonté politique du Grand Lyon, la proportion globale du logement social (locatif et en accession) sur la première phase sera de 23%.
Pour chacun des lots à construire, les promoteurs ont été invités à respecter, en fonction des clés de répartition attribuées par l’aménageur, une proportion de logements sociaux, intermédiaires, innovants et haut de gamme. Cette mixité sociale s’exerce à l’échelle de l’ilôt, comme en témoigne la programmation des ilôts ABC en chantier, qui accueillent 145 logements locatifs sociaux ou en accession et 47 logements en locatif intermédiaire sur les 620 logements programmés. Cet objectif est conforté pour les ilôts E et F (qui comptent 50 % de logements sociaux, en accession sociale ou intermédiaires). Il sera poursuivi pour la deuxième phase qui prévoit la réalisation de 2800 logements.
Les 660 logements et 15000 mètres carrés de bureaux des ilôts ABC sont aujourd’hui lauréats du programme européen Concerto, lequel récompense le recours massif aux énergies renouvelables et la conception bioclimatique des bâtiments. Résultat : ils fonctionnent à 80% aux énergies renouvelables (chaufferies bois, chauffe eau et panneaux solaires) et consomment 50% de moins que ne l’impose la réglementation thermique en vigueur. La commission européenne a alloué, via le programme Concerto, 3, 9 millions d’euros de subventions.
Tous les bureaux et logements de Lyon Confluence répondent à des cahiers des charges très stricts en matière de haute qualité environnementale qui s’imposent aux promoteurs. L’effort porte sur la performance énergétique des bâtiments et sur le recours aux énergies renouvelables, qui permet en outre de réduire les charges de 40%.
L’énergie la moins coûteuse demeure l’énergie que l’on ne consomme pas. Les bâtiments consomment entre 30 et 90 kwh/m2, soit 3 à 10 fois moins que les bâtiments anciens (entre 200 et 400 kwh/m2/an) et 2 à 4 fois moins que ne l’impose la règlementation thermique en vigueur (en 2005 : 120 kwh/m2/an).

BIEN VIVRE A LYON CONFLUENCE
Lyon Confluence est au seuil d’une nouvelle étape. Déjà, depuis l’automne 2007, près d’un millier de salariés nouveaux travaillent à la Confluence : journalistes du groupe de presse Le Progrès, et de la télévision locale TLM, communicants des groupes « 45 » et « DDB nouveau monde », galeristes d’art sur le port Rambaud, et collaborateurs de la SNCF place des archives. Depuis l’automne 2008, un premier programme de 93 logements réalisés pour ICF, filiale immobilière de la SNCF, par l’architecte Georges Blézat, accueille les premiers riverains du quartier en construction. Ce n’est qu’un début. Dans quelques mois, la Confluence accueille ses premiers nouveaux habitants et de nouveaux salariés. D’ici l’été 2010, 1700 habitants et près de 3500 salariés s’installent dans le quartier de la place nautique. A quelques mois de ces grandes mutations, sociologiques, économiques et urbaines, l’un des plus grands chantiers de centre ville européen se dévoile, en présence des
concepteurs, architectes et paysagistes.

Plan-programme de la phase 2 (+périmètres+légendes)
Plan masse du projet (mai 2009)
La Confluence (juin 2008)
La Confluence
La Confluence
DOCUMENTATIONS
Informations pratiques

Retrouvez plus d'informations sur les sites de la communauté urbaine de Lyon www.grandlyon.com et de Lyon Confluence www.lyon-confluence.fr

DIRECTION

Communauté urbaine Grand Lyon

Président : Gérard Collomb (Sénateur-maire de Lyon et Président du Grand Lyon)
Chef de cabinet du Président et Directrice Communication : Pascale Ammar-Khodja
Chargé de Mission : Virginie Duhamel
Attachée de presse de M. Gérard Collomb : Agnès Benoist

SPLA Lyon Confluence

Président : Gérard Collomb
Directeur Générale : Jean-Pierre Gallet
Responsable de la communication : Benoît Bardet
Attachée de presse : Brigitte Nakachdjian, Agence SNC

CONTACT

Louise Volet / louise@claudinecolin.com