Le musée de Grenoble a entrepris d’étudier et de publier les 3 500 dessins anciens (du XVe au XVIIIe siècles) conservés dans ses collections, en présentant chaque année, sur trois ans, une sélection des oeuvres les plus représentatives de ce fonds. Un fonds qui était demeuré jusqu’alors largement inexploité et pour l’essentiel inédit. En 2010, la première étape de cette démarche sera consacrée
à l’Italie et permettra de découvrir près de 120 dessins issus des différents foyers artistiques de la péninsule.
L’étude et la mise en valeur de ses collections sont parmi les missions premières d’un musée. A Grenoble, alors que la majeure partie des peintures et sculptures ont été publiées, les équipes travaillent depuis plusieurs années sur le fonds d’art graphique. En 2008, à l’occasion de l’exposition Chefs-d’oeuvre dessinés du XXe siècle, les plus belles feuilles des collections modernes et contemporaines ont été publiées et l’ensemble, plus de 1 000 numéros, mis en ligne.
A partir du printemps 2010, et dans la continuité de cette étude, le musée présentera le premier volet d’un triptyque consacré aux collections de dessins anciens : en commençant par les dessins italiens, puis au cours des deux années suivantes, les français et les nordiques. Pour conduire ce travail, un comité scientifique a été constitué réunissant des spécialistes de chaque école artistique. En tout, ce seront près de 3 500 oeuvres qui seront étudiées et mises en ligne. A chaque étape, une exposition et une publication des oeuvres les plus remarquables marqueront l’avancement de ce projet. De chair et d’esprit consacrée aux dessins italiens en constituera le premier jalon.
De la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, de Venise à Bologne et de Milan à Naples, la collection italienne de Grenoble offre un panorama riche et diversifié de toutes les époques et de toutes les écoles régionales. De grands noms comme Parmesan, Francesco Salviati, Annibal Carrache, Guido Reni, Luca Giordano, Francesco Guardi ou les Tiepolo, côtoient les noms de maîtres moins connus, dont les oeuvres n’en sont pas moins belles et émouvantes. A la beauté des feuilles s’allie le charme de l’inédit et de la découverte. Grâce au travail long et exigeant des chercheurs, nombre de dessins ont en effet pu être mis en rapport avec des tableaux ou des fresques, permettant ainsi de confirmer certaines attributions anciennes ou d’en proposer de nouvelles. Ce faisant, par-delà le plaisir visuel que donne très directement chaque dessin, c’est un parcours intimiste et original au coeur même de l’histoire de l’art italien que propose cet ensemble.
à l’Italie et permettra de découvrir près de 120 dessins issus des différents foyers artistiques de la péninsule.
L’étude et la mise en valeur de ses collections sont parmi les missions premières d’un musée. A Grenoble, alors que la majeure partie des peintures et sculptures ont été publiées, les équipes travaillent depuis plusieurs années sur le fonds d’art graphique. En 2008, à l’occasion de l’exposition Chefs-d’oeuvre dessinés du XXe siècle, les plus belles feuilles des collections modernes et contemporaines ont été publiées et l’ensemble, plus de 1 000 numéros, mis en ligne.
A partir du printemps 2010, et dans la continuité de cette étude, le musée présentera le premier volet d’un triptyque consacré aux collections de dessins anciens : en commençant par les dessins italiens, puis au cours des deux années suivantes, les français et les nordiques. Pour conduire ce travail, un comité scientifique a été constitué réunissant des spécialistes de chaque école artistique. En tout, ce seront près de 3 500 oeuvres qui seront étudiées et mises en ligne. A chaque étape, une exposition et une publication des oeuvres les plus remarquables marqueront l’avancement de ce projet. De chair et d’esprit consacrée aux dessins italiens en constituera le premier jalon.
De la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, de Venise à Bologne et de Milan à Naples, la collection italienne de Grenoble offre un panorama riche et diversifié de toutes les époques et de toutes les écoles régionales. De grands noms comme Parmesan, Francesco Salviati, Annibal Carrache, Guido Reni, Luca Giordano, Francesco Guardi ou les Tiepolo, côtoient les noms de maîtres moins connus, dont les oeuvres n’en sont pas moins belles et émouvantes. A la beauté des feuilles s’allie le charme de l’inédit et de la découverte. Grâce au travail long et exigeant des chercheurs, nombre de dessins ont en effet pu être mis en rapport avec des tableaux ou des fresques, permettant ainsi de confirmer certaines attributions anciennes ou d’en proposer de nouvelles. Ce faisant, par-delà le plaisir visuel que donne très directement chaque dessin, c’est un parcours intimiste et original au coeur même de l’histoire de l’art italien que propose cet ensemble.