En 1991, Marie-Thérèse Perrin décide de partager sa passion pour la photographie avec le grand public en créant à Cahors (Lot), sa ville d'adoption, un festival dédié à ce medium.
Le pari était de taille : exposer de la photographie plasticienne dans des lieux d'exposition insolites réinventés pour l'occasion, développer le concept du Parcours Nocturne (appelé alors Les Nuits Blanches), complété très vite par le spectacle vivant avec les Soirées Nomades, afin d'attirer un public de novices ou d'initiés dans une ville difficile d'accès. La gratuité s'imposait pour motiver une population peu sollicitée par des propositions culturelles.
L'association doit s'entourer de partenaires financiers : sollicitées, de nombreuses institutions publiques et entreprises privées ont apporté leur soutien dès la première année comme la Ville de Cahors, le Ministère de la culture, la Fondation Cartier, Pommery, la Fondation EDF.
Avec plusieurs commissaires d'expositions successifs de grande renommée, le Printemps de Cahors est devenu la référence des festivals dans le domaine de la photographie plasticienne en France et en Europe.
En 2001, pour les besoins de son développement, le festival s'implante à Toulouse - 4è ville de France et 2è ville universitaire après Paris avec 114 900 étudiants - et se dote de lieux d'exposition et de spectacles plus grands et plus adaptés.
Les toulousains plébiscitent le Printemps de Septembre, devenu en 9 ans le rendez-vous de la rentrée culturelle à Toulouse.