OUVERTURE : Samedi 25 septembre 2010
UN NOUVEAU MUSEE DE L’ART DES XXe ET XXIe SIECLES DU NORD DE L’EUROPE
Après plus de quatre ans de travaux de rénovation et d'agrandissement, le Musée d’art moderne Lille Métropole (Villeneuve d’Ascq) a ouvert ses portes au public le 25 septembre 2010 sous un nouveau nom : le LaM Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut. Ses deux très belles architectures, environnées par un parc de sculptures (Alexandre Calder, Pablo Picasso, Eugène Dodeigne...), abritent désormais trois collections prestigieuses des XXe et XXIe siècles dont un ensemble unique d’art brut. Au total : plus de 4 500 oeuvres (dont certaines jamais présentées au public), 4 000 m2 de surface d’exposition (sans compter la Bibliothèque Dominique Bozo et son Centre de recherche), mais aussi un auditorium, un café-restaurant...
UNE SITUATION GÉOGRAPHIQUE QUI FAVORISE LES ÉCHANGES
Au carrefour de Londres, de Paris et de Bruxelles, à proximité d’Amsterdam et de Cologne, le LaM est placé au contact direct des autres scènes artistiques européennes. Grâce à cette situation géographique idéale, il trouve tout naturellement sa place comme l’un des grands musées de l’art des XXe et XXIe siècles au nord de l’Europe.
DEUX ARCHITECTURES DANS UN PARC DE SCULPTURES
En 1983, ouvrait le Musée d’art moderne Lille Métropole, construit dans un cadre verdoyant par l’architecte Roland Simounet. Dès l’origine du projet, et sous l’impulsion des donateurs Geneviève et Jean Masurel, le Musée a été pensé comme l’alliance harmonieuse d’une collection d’oeuvres d’art, d’une architecture et d’un parc exceptionnel. Lauréate du concours lancé en 2002 pour la restructuration et l’extension du Musée, Manuelle Gautrand a créé un bâtiment aux volumes organiques qui vient embrasser l’arrière de l’édifice d’origine. Cette architecture, radicalement nouvelle par son esprit et ses matériaux, se découvre essentiellement de l’intérieur, en une continuité fluide. Avec ses deux architectures insérées dans un parc de sculptures, le LaM orchestre naturellement une déambulation entre extérieur et intérieur et permet une appréhension des oeuvres d’art à hauteur d’oeil, initiant un rapport d’intimité entre les oeuvres et les visiteurs.
TROIS COLLECTIONS EXCEPTIONNELLES : ART MODERNE, ART CONTEMPORAIN ET ART BRUT
Seul musée en Europe à présenter simultanément les principales composantes de l’art des XXe et XXIe siècles, le LaM propose au public l'accès à une prestigieuse collection d'art moderne, à un ensemble d'art contemporain de référence et à une collection d'art brut sans égale en France. Ses trois collections réunissent près de 4 500 oeuvres.
Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2000, le Musée a été conçu pour abriter la donation faite par Geneviève et Jean Masurel à Lille Métropole Communauté Urbaine en 1979. Cette collection est constituée de chefs-d’oeuvre cubistes de Georges Braque, Henri Laurens ou Pablo Picasso, ainsi que d’ensembles significatifs d’oeuvres de Fernand Léger, Joan Miró et Amedeo Modigliani. Le Fauvisme, le Surréalisme, l’École de Montparnasse, l’École de Paris, l’Art Naïf et les artistes du Nord de la France y sont également représentés.
La collection d’art contemporain, constituée au fil des ans, rassemble des oeuvres d’artistes français et étrangers tels que Lewis Baltz, Christian Boltanski, Daniel Buren, Allan McCollum, Annette Messager, Dennis Oppenheim, Pierre Soulages ou Jacques Villeglé. En 1999, ces collections se sont enrichies de la plus importante collection d’art brut en France, issue de la donation faite par l’association L’Aracine. Les plus grands noms de l’art brut y sont représentés : Aloïse Corbaz, Fleury Joseph Crépin, Henry Darger, Auguste Forestier, Madge Gill, Jules Leclercq, Augustin Lesage, Adolf Wölfli ou bien encore Carlo Zinelli...
C’est l’ampleur de cette donation qui a nécessité la rénovation du Musée et la construction de son extension.
L’EXPOSITION DE RÉOUVERTURE : HABITER POÉTIQUEMENT LE MONDE
L’exposition Habiter poétiquement le monde met en avant la façon dont des artistes, mais aussi des écrivains et cinéastes peuvent habiter poétiquement le monde.
Passé, présent et avenir : intérieur et extérieur se mêlent, le quotidien ne se sépare plus de l’oeuvre, ni du regard. Les frontières entre intime et commun se brouillent dans une mise en doute du quotidien, du communément partagé. Un habité poétiquement qui détourne les gestes quotidiens en apparence les plus évidents : se reposer, se vêtir, circuler, s’abriter, manger.
Transversale aux collections (en particulier d’art contemporain et d’art brut), Habiter poétiquement le monde est conçue comme une promenade à travers les différents espaces du Musée (salles d’exposition, auditorium, parc, site Internet).
Elle laisse une part importante à la création contemporaine et à la performance.