Pionnier de l’art optique ou « Op’art » dans les années 1960, figure historique de l’art cinétique, artiste anticonformiste par excellence, Julio Le Parc définit très tôt les principes qui guideront sa démarche : une certaine analyse critique de la situation de l’artiste et de son rôle social, la tentative de dépasser ses contradictions par son engagement et une expérimentation continuelle.

Le Palais de Tokyo présente sur 2 000 m2 un choix d’œuvres phares de Julio Le Parc (peintures, sculptures, installations) montrant à quel point la pratique de ce jeune artiste de 84 ans demeure actuelle. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir son travail généreux, ludique et visionnaire, des années 1950 à nos jours.

L’influence persistante de cet artiste sur les plus jeunes générations, la redécouverte d’un art qui a précédé les innovations technologiques les plus en pointe et la force d’un engagement qui n’a jamais faibli, font de cette exposition au Palais de Tokyo, toujours au plus près des artistes, une nécessité.

« D’une manière générale, par mes expériences, j’ai cherché à provoquer un comportement différent du spectateur (...) pour trouver avec le public les moyens de combattre la passivité, la dépendance ou le conditionnement idéologique, en développant les capacités de réflexion, de comparaison, d’analyse, de création, d’action. » Julio Le Parc, 1995

Julio Le Parc est né en 1928 à Mendoza (Argentine). Depuis 1970, il vit et travaille à Cachan.