LYON CONFLUENCE : PROJET URBAIN AMBITIEUX D’EXTENSION DU CENTRE-VILLE
Le territoire de la Confluence correspond à l’intégralité du sud de la Presqu’île entre la place Carnot et la pointe du confluent Rhône/Saône. Coupé du reste de la ville par deux fleuves, une autoroute et une voie ferrée, il s’est développé sur le mode d’un faubourg industriel. La moitié des 150 hectares était occupée par des activités industrielles ou logistiques, en voie de cessation ou relocalisation, offrant ainsi des disponibilités foncières considérables. Les atouts de ce territoire sont nombreux : une situation centrale dans l’agglomération, un site paysager d’une grande qualité (les berges douces de la Saône, de grands paysages collinaires, 5 kilomètres de quais (aucun point n’est éloigné de l’eau de plus de 400 mètres), l’attrait unique d’un confluent puissant, un quartier habité depuis le 19ième siècle et une desserte très performante (une gare SNCF, une ligne de métro, deux lignes de tramway).
Le déploiement d’une deuxième phase d’aménagement conforte la position stratégique de Lyon Confluence dans l’agglomération. A l’Est, vers Gerland, la réflexion s’engage pour concevoir une complémentarité des programmations. Au Sud, la ville a vocation à s’ouvrir vers Oullins et La Mulatière. Se repose alors avec plus d’acuité l’avenir de l’autoroute A7 qui borde le territoire de cette deuxième phase, le long du Rhône. Au nord, c’est bien sûr le prolongement de la presqu’ile, avec son identité et son histoire depuis la place des Terreaux jusqu’au quartier de Sainte-Blandine. A l’ouest enfin, c’est la liaison avec la première phase d’aménagement, en voie d’achèvement. Enfin, pour accueillir de nouveaux habitants et salariés en centre ville, l’ambition est de réussir à concevoir une ville dense et apaisée où il fait bon vivre et travailler, de construire des logements pour tous les budgets et d’offrir de nouvelles possibilités d’accueillir les activités économiques qui fondent la richesse et le rayonnement de la métropole.
Dernière pièce du puzzle, le territoire libéré en 2009 par le départ du Marché d’intérêt national à Corbas (commune du sud-est de l’agglomération desservie par le boulevard périphérique) offre de nouvelles perspectives pour poursuivre le chantier d’extension de l’hypercentre ville de Lyon.
Il repositionne la Confluence à l’échelle de la presqu’ile par un doublement projeté du centre historique et plus largement au sein de l’agglomération. Cette pièce urbaine compose en effet avec tous les éléments de la ville et contribue à resserrer les liens avec Gerland à l’est, Oullins et La Mulatière au sud, le quartier Sainte Blandine et le quartier futur, la première et la deuxième phase : un défi de taille, une ambition à la mesure de l’importance urbaine, économique et démographique projetée.
LES GRANDES LIGNES DE LA 2ÈME PHASE DU PROJET URBAIN
Principes d'aménagement urbain.
La proposition résolument contemporaine de l’équipe d’architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron associés au paysagiste Michel Desvigne, s’est appuyée sur une étude phénoménologique du lieu et de son histoire. Respectueuse de l’identité de Lyon et de l’histoire industrielle et logistique de La Confluence, elle renouvelle la ville sur elle-même.
Le concept développé présente deux parties aux caractéristiques urbaines distinctes : le « quartier » - un nouvel ensemble urbain qui prolonge le tissu urbain lyonnais dense dans la dernière zone non développée du centre ville et le champ – un espace à prédominance verte, lequel complète le noyau de la ville à la pointe sud de la péninsule entre Rhône et Saône. Enfin, les liens, ponts, passerelles et rues ont fait l’objet d’une réflexion spécifique présentée dans ce dossier.
Le quartier du marché: le ville dense.
Lyon présente des formes de villes variées, fruit d’une longue histoire urbaine. De la renaissance aux quartiers post-industriels, la forme de l’îlot évolue. Dans l’hypercentre, la ville est compacte, les ilôts sont fermés. Sur la rive gauche du Rhône, l’espace était moins contraint ; le quartier des Etats-unis à Gerland se compose d’îlots ouverts caractéristiques de l’époque des cités-jardins. La proposition pour La Confluence s’inspire de ces influences pour dessiner une nouvelle forme de ville, variée, ouverte, surprenante. Ici, pas de standard de hauteur ; certains bâtiments s’élèvent pour offrir aux futurs habitants des vues inédites sur leur ville et l’environnement. D’autres, plus bas, offrent intimité et douceur.
Les îlots.
Ces îlots urbains aux typologies variées, destinés à accueillir logements et bureaux, occupent en grande partie l’emprise de l’ancien marché de gros. Certaines des halles du marché sont conservées, contribuant ainsi, avec leur caractère industriel, à l’identité du nouveau quartier, et à l’installation d’équipements et d’activités adaptés. Les nouveaux bâtiments présentent un choix important de typologies : des structures basses correspondent à l’échelle des halles existantes, des constructions de hauteurs intermédiaires s’inscrivent dans la continuité de la ville historique ; enfin, des immeubles plus hauts offrent des vues panoramiques et libèrent des espaces ouverts plus généreux au sol.
Des cours jardinées.
Le quartier du marché est parsemé d’espaces ouverts au caractère intime, interconnectés par des cheminements piétons à travers tout le quartier. Ces espaces sont des cours jardinées. une forte présence végétale est assurée par des bosquets d’arbres d’espèces nobles - chênes et frênes - qui laissent passer la lumière. Ces cours jardinées sont des vrais lieux de vie et d’échange où la vie de quartier s’installe. La présence de fontaines rappelle la situation privilégiée de la Confluence entre les fleuves. Côté rue, des trottoirs de largeurs variables s’élargissent jusqu’aux bâtiments en retrait. Ils créent des espaces publics plus fluides pour les piétons et des situations différentes selon l’implantation des bâtiments.
La place centrale.
Le plus grand de ces espaces ouverts prolonge le grand geste de la place nautique dans le nouveau quartier. Il crée également un trait d’union avec le siège de la Région et l’équipement public en fond de scène de la place. Cette place centrale s’inscrit dans la tradition des grandes places lyonnaises, et plus largement du sud-est de la France, par son sol en stabilisé et ses grands arbres. Des « clairières » rendent possible l’organisation d’événements. Exceptionnellement, de grands événements métropolitains pourront investir les deux places réunies. Place du quartier du marché et parvis de l’hôtel de région, entièrement dédiée aux piétons, la place représente environ un hectare.
Le champ.
La pointe sud de la Confluence constitue un espace singulier dans la géographie lyonnaise. L’ouverture sur les grands paysages laisse deviner la rencontre de la Saône et du Rhône. Témoins de cette exception urbaine, les rues n’ont plus la même rigueur rectiligne, à l’image du Cours Charlemagne qui dessine une courbe généreuse. Sur le plan paysager, le « champ » s’assimile à un grand espace vert dans lequel viennent s’insérer des bâtiments de faible hauteur. Le projet s’inspire de la situation historique du site avant le remblaiement, où les bras du Rhône et de la Saône s’enchevêtraient. Ce paysage de méandres implique à la fois un réseau hydraulique et une structure végétale.
L'eau.
Le projet prévoit la création d’un système de noues qui réintroduit certaines des conditions historiques de la Confluence et définit en même temps l’emprise des futures parcelles. Ce système organise ainsi la gestion des eaux pluviales. Des jardins filtrants le long du Rhône traitent les eaux grises.
Le végétal.
Le champ sera planté de façon dense avec des essences de bord d’eau comme des aulnes, des peupliers ou des saules. Des prairies sèches ou humides occuperont la plupart des sols et des cordons de jeunes saules arbustifs sépareront les cheminements piétons publics des parcelles privées. un paysage à très forte composante végétale s’installe, créant l’illusion d’un parc urbain habité qui s’étend continuellement tandis que les infrastructures commencent à se réduire. Cet espace vert renforce la majesté et la singularité du lieu ; il recrée, par le paysage, un lien entre Rhône et Saône et met en scène le caractère exceptionnel de la pointe.
Le bâti.
Le projet propose de conserver et de rénover des entrepôts existants ; leur reconversion permettra d’installer des activités rapidement. Le champ prévoit également d’accueillir un ensemble de bâtiments de hauteur variable (R+2 à R+7) pouvant accueillir des résidences pour chercheurs et des activités économiques. Enfin, il offre la possibilité à terme d’accueillir deux tours à usage mixte lorsque les conditions seront réunies. Cette paire de tours, finement proportionnées, marquerait la fin de l’axe principal de la ville (Cours Charlemagne- rue Victor Hugo, rue de la république…) et prendrait pleinement avantage de ce site privilégié par sa localisation et ses vues.
Infrastructures et cheminements.
Lorsqu’il traverse le champ, le cours Charlemagne prendra un caractère particulier : aménagement de pistes cyclables, végétalisation des abords accompagnent le prolongement du tramway. A l’intérieur du champ, les infrastructures de déplacement s’assimilent à des chemins, voiries partagées pour les uns, cheminements piétons pour les autres.
L’autoroute A7.
L’axe autoroutier longe le territoire de la deuxième phase. Il est actuellement doublé du quai Perrache. Si le projet est conçu pour se déployer dans un premier temps en tenant compte de la présence de l’autoroute, la réalisation projetée du tronçon ouest du périphérique (TOP) devrait conduire à transformer à terme l’autoroute en boulevard urbain connectant le quartier au centre historique de Lyon. Ce dernier scénario est déjà étudié par les concepteurs. Il vise à terme à renouer avec la façade du Rhône.
Un ponton piéton sur le Rhône.
Le projet prévoit un nouveau ponton piéton le long des berges du Rhône ; il offre un premier accès au fleuve notamment pour les personnes à mobilité réduite.
Le pont des Girondins.
Ce pont est destiné à relier le quartier de Gerland à La Confluence, dans le prolongement de la rue des Girondins. Pont « interquartier », il est conçu de telle sorte qu’il s’affranchit des contraintes de l’autoroute qu’il enjambe pour aboutir dans le nouveau quartier du marché. Evolutif, il pourra être relié au futur boulevard urbain pour accéder directement à l’axe nord-sud.
Franchissement de la voix férrée, liens avec le pont Rambaud.
Les liaisons entre les activités du port Rambaud et le déploiement des programmes du « champ » imposeront à terme des liaisons renforcées entre l’est et l’ouest du faisceau ferroviaire, au sud de la rue Montrochet. Ces liaisons seront conjuguées à la réalisation d’une halte TER. Les franchissements seront assurés par des passerelles dans un premier temps, par un passage souterrain pour les véhicules ensuite avec la réduction programmée du nombre de voies ferrées.
Déplacements et stationnements.
Comment concevoir un quartier de centre ville accessible en limitant la place de la voiture ? Les mesures préconisées ont des conséquences directes sur l’élaboration du plan masse. Explications.
Le stationnement.
L’objectif général du projet est de limiter le nombre de véhicules à l’intérieur du quartier tout en facilitant les accès au territoire. Les parkings publics seront construits aux abords du quartier le long du quai Perrache. Des places de parking Les immeubles de logements et de bureaux disposeront de places de parking en sous-sol. La mutualisation de places de parkings entre résidents sera recherchée. En faisant évoluer les normes en matière de stationnement privé, (logements et activités), on améliore les conditions d’accès au site pour les automobilistes qui ne peuvent se passer d’un véhicule individuel.
Cette évolution contribue également à la qualité paysagère du site : en construisant moins de parkings en sous-sol, on libère davantage d’espace en pleine terre en coeur d’îlot permettant la plantation d’arbres et la réalisation des cours jardinées, concept développé pour le projet (cf. page…) Cette évolution des normes permet enfin de réduire les coûts de construction des opérations. L’objectif est de tendre vers 0,6 place par logement et 0,5 place pour 100 m2 de bureaux.
EQUIPE HERZOG & DE MEURON, URBANISTES, ASSOCIEE Au PAYSAGISTE MICHEL DESVIGNE.
4 équipes parmi 12 candidates étaient en lice pour ce 2e tour de la consultation lancé en avril :Le territoire de la Confluence correspond à l’intégralité du sud de la Presqu’île entre la place Carnot et la pointe du confluent Rhône/Saône. Coupé du reste de la ville par deux fleuves, une autoroute et une voie ferrée, il s’est développé sur le mode d’un faubourg industriel. La moitié des 150 hectares était occupée par des activités industrielles ou logistiques, en voie de cessation ou relocalisation, offrant ainsi des disponibilités foncières considérables. Les atouts de ce territoire sont nombreux : une situation centrale dans l’agglomération, un site paysager d’une grande qualité (les berges douces de la Saône, de grands paysages collinaires, 5 kilomètres de quais (aucun point n’est éloigné de l’eau de plus de 400 mètres), l’attrait unique d’un confluent puissant, un quartier habité depuis le 19ième siècle et une desserte très performante (une gare SNCF, une ligne de métro, deux lignes de tramway).
Le déploiement d’une deuxième phase d’aménagement conforte la position stratégique de Lyon Confluence dans l’agglomération. A l’Est, vers Gerland, la réflexion s’engage pour concevoir une complémentarité des programmations. Au Sud, la ville a vocation à s’ouvrir vers Oullins et La Mulatière. Se repose alors avec plus d’acuité l’avenir de l’autoroute A7 qui borde le territoire de cette deuxième phase, le long du Rhône. Au nord, c’est bien sûr le prolongement de la presqu’ile, avec son identité et son histoire depuis la place des Terreaux jusqu’au quartier de Sainte-Blandine. A l’ouest enfin, c’est la liaison avec la première phase d’aménagement, en voie d’achèvement. Enfin, pour accueillir de nouveaux habitants et salariés en centre ville, l’ambition est de réussir à concevoir une ville dense et apaisée où il fait bon vivre et travailler, de construire des logements pour tous les budgets et d’offrir de nouvelles possibilités d’accueillir les activités économiques qui fondent la richesse et le rayonnement de la métropole.
Dernière pièce du puzzle, le territoire libéré en 2009 par le départ du Marché d’intérêt national à Corbas (commune du sud-est de l’agglomération desservie par le boulevard périphérique) offre de nouvelles perspectives pour poursuivre le chantier d’extension de l’hypercentre ville de Lyon.
Il repositionne la Confluence à l’échelle de la presqu’ile par un doublement projeté du centre historique et plus largement au sein de l’agglomération. Cette pièce urbaine compose en effet avec tous les éléments de la ville et contribue à resserrer les liens avec Gerland à l’est, Oullins et La Mulatière au sud, le quartier Sainte Blandine et le quartier futur, la première et la deuxième phase : un défi de taille, une ambition à la mesure de l’importance urbaine, économique et démographique projetée.
LES GRANDES LIGNES DE LA 2ÈME PHASE DU PROJET URBAIN
Principes d'aménagement urbain.
La proposition résolument contemporaine de l’équipe d’architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron associés au paysagiste Michel Desvigne, s’est appuyée sur une étude phénoménologique du lieu et de son histoire. Respectueuse de l’identité de Lyon et de l’histoire industrielle et logistique de La Confluence, elle renouvelle la ville sur elle-même.
Le concept développé présente deux parties aux caractéristiques urbaines distinctes : le « quartier » - un nouvel ensemble urbain qui prolonge le tissu urbain lyonnais dense dans la dernière zone non développée du centre ville et le champ – un espace à prédominance verte, lequel complète le noyau de la ville à la pointe sud de la péninsule entre Rhône et Saône. Enfin, les liens, ponts, passerelles et rues ont fait l’objet d’une réflexion spécifique présentée dans ce dossier.
Le quartier du marché: le ville dense.
Lyon présente des formes de villes variées, fruit d’une longue histoire urbaine. De la renaissance aux quartiers post-industriels, la forme de l’îlot évolue. Dans l’hypercentre, la ville est compacte, les ilôts sont fermés. Sur la rive gauche du Rhône, l’espace était moins contraint ; le quartier des Etats-unis à Gerland se compose d’îlots ouverts caractéristiques de l’époque des cités-jardins. La proposition pour La Confluence s’inspire de ces influences pour dessiner une nouvelle forme de ville, variée, ouverte, surprenante. Ici, pas de standard de hauteur ; certains bâtiments s’élèvent pour offrir aux futurs habitants des vues inédites sur leur ville et l’environnement. D’autres, plus bas, offrent intimité et douceur.
Les îlots.
Ces îlots urbains aux typologies variées, destinés à accueillir logements et bureaux, occupent en grande partie l’emprise de l’ancien marché de gros. Certaines des halles du marché sont conservées, contribuant ainsi, avec leur caractère industriel, à l’identité du nouveau quartier, et à l’installation d’équipements et d’activités adaptés. Les nouveaux bâtiments présentent un choix important de typologies : des structures basses correspondent à l’échelle des halles existantes, des constructions de hauteurs intermédiaires s’inscrivent dans la continuité de la ville historique ; enfin, des immeubles plus hauts offrent des vues panoramiques et libèrent des espaces ouverts plus généreux au sol.
Des cours jardinées.
Le quartier du marché est parsemé d’espaces ouverts au caractère intime, interconnectés par des cheminements piétons à travers tout le quartier. Ces espaces sont des cours jardinées. une forte présence végétale est assurée par des bosquets d’arbres d’espèces nobles - chênes et frênes - qui laissent passer la lumière. Ces cours jardinées sont des vrais lieux de vie et d’échange où la vie de quartier s’installe. La présence de fontaines rappelle la situation privilégiée de la Confluence entre les fleuves. Côté rue, des trottoirs de largeurs variables s’élargissent jusqu’aux bâtiments en retrait. Ils créent des espaces publics plus fluides pour les piétons et des situations différentes selon l’implantation des bâtiments.
La place centrale.
Le plus grand de ces espaces ouverts prolonge le grand geste de la place nautique dans le nouveau quartier. Il crée également un trait d’union avec le siège de la Région et l’équipement public en fond de scène de la place. Cette place centrale s’inscrit dans la tradition des grandes places lyonnaises, et plus largement du sud-est de la France, par son sol en stabilisé et ses grands arbres. Des « clairières » rendent possible l’organisation d’événements. Exceptionnellement, de grands événements métropolitains pourront investir les deux places réunies. Place du quartier du marché et parvis de l’hôtel de région, entièrement dédiée aux piétons, la place représente environ un hectare.
Le champ.
La pointe sud de la Confluence constitue un espace singulier dans la géographie lyonnaise. L’ouverture sur les grands paysages laisse deviner la rencontre de la Saône et du Rhône. Témoins de cette exception urbaine, les rues n’ont plus la même rigueur rectiligne, à l’image du Cours Charlemagne qui dessine une courbe généreuse. Sur le plan paysager, le « champ » s’assimile à un grand espace vert dans lequel viennent s’insérer des bâtiments de faible hauteur. Le projet s’inspire de la situation historique du site avant le remblaiement, où les bras du Rhône et de la Saône s’enchevêtraient. Ce paysage de méandres implique à la fois un réseau hydraulique et une structure végétale.
L'eau.
Le projet prévoit la création d’un système de noues qui réintroduit certaines des conditions historiques de la Confluence et définit en même temps l’emprise des futures parcelles. Ce système organise ainsi la gestion des eaux pluviales. Des jardins filtrants le long du Rhône traitent les eaux grises.
Le végétal.
Le champ sera planté de façon dense avec des essences de bord d’eau comme des aulnes, des peupliers ou des saules. Des prairies sèches ou humides occuperont la plupart des sols et des cordons de jeunes saules arbustifs sépareront les cheminements piétons publics des parcelles privées. un paysage à très forte composante végétale s’installe, créant l’illusion d’un parc urbain habité qui s’étend continuellement tandis que les infrastructures commencent à se réduire. Cet espace vert renforce la majesté et la singularité du lieu ; il recrée, par le paysage, un lien entre Rhône et Saône et met en scène le caractère exceptionnel de la pointe.
Le bâti.
Le projet propose de conserver et de rénover des entrepôts existants ; leur reconversion permettra d’installer des activités rapidement. Le champ prévoit également d’accueillir un ensemble de bâtiments de hauteur variable (R+2 à R+7) pouvant accueillir des résidences pour chercheurs et des activités économiques. Enfin, il offre la possibilité à terme d’accueillir deux tours à usage mixte lorsque les conditions seront réunies. Cette paire de tours, finement proportionnées, marquerait la fin de l’axe principal de la ville (Cours Charlemagne- rue Victor Hugo, rue de la république…) et prendrait pleinement avantage de ce site privilégié par sa localisation et ses vues.
Infrastructures et cheminements.
Lorsqu’il traverse le champ, le cours Charlemagne prendra un caractère particulier : aménagement de pistes cyclables, végétalisation des abords accompagnent le prolongement du tramway. A l’intérieur du champ, les infrastructures de déplacement s’assimilent à des chemins, voiries partagées pour les uns, cheminements piétons pour les autres.
L’autoroute A7.
L’axe autoroutier longe le territoire de la deuxième phase. Il est actuellement doublé du quai Perrache. Si le projet est conçu pour se déployer dans un premier temps en tenant compte de la présence de l’autoroute, la réalisation projetée du tronçon ouest du périphérique (TOP) devrait conduire à transformer à terme l’autoroute en boulevard urbain connectant le quartier au centre historique de Lyon. Ce dernier scénario est déjà étudié par les concepteurs. Il vise à terme à renouer avec la façade du Rhône.
Un ponton piéton sur le Rhône.
Le projet prévoit un nouveau ponton piéton le long des berges du Rhône ; il offre un premier accès au fleuve notamment pour les personnes à mobilité réduite.
Le pont des Girondins.
Ce pont est destiné à relier le quartier de Gerland à La Confluence, dans le prolongement de la rue des Girondins. Pont « interquartier », il est conçu de telle sorte qu’il s’affranchit des contraintes de l’autoroute qu’il enjambe pour aboutir dans le nouveau quartier du marché. Evolutif, il pourra être relié au futur boulevard urbain pour accéder directement à l’axe nord-sud.
Franchissement de la voix férrée, liens avec le pont Rambaud.
Les liaisons entre les activités du port Rambaud et le déploiement des programmes du « champ » imposeront à terme des liaisons renforcées entre l’est et l’ouest du faisceau ferroviaire, au sud de la rue Montrochet. Ces liaisons seront conjuguées à la réalisation d’une halte TER. Les franchissements seront assurés par des passerelles dans un premier temps, par un passage souterrain pour les véhicules ensuite avec la réduction programmée du nombre de voies ferrées.
Déplacements et stationnements.
Comment concevoir un quartier de centre ville accessible en limitant la place de la voiture ? Les mesures préconisées ont des conséquences directes sur l’élaboration du plan masse. Explications.
Le stationnement.
L’objectif général du projet est de limiter le nombre de véhicules à l’intérieur du quartier tout en facilitant les accès au territoire. Les parkings publics seront construits aux abords du quartier le long du quai Perrache. Des places de parking Les immeubles de logements et de bureaux disposeront de places de parking en sous-sol. La mutualisation de places de parkings entre résidents sera recherchée. En faisant évoluer les normes en matière de stationnement privé, (logements et activités), on améliore les conditions d’accès au site pour les automobilistes qui ne peuvent se passer d’un véhicule individuel.
Cette évolution contribue également à la qualité paysagère du site : en construisant moins de parkings en sous-sol, on libère davantage d’espace en pleine terre en coeur d’îlot permettant la plantation d’arbres et la réalisation des cours jardinées, concept développé pour le projet (cf. page…) Cette évolution des normes permet enfin de réduire les coûts de construction des opérations. L’objectif est de tendre vers 0,6 place par logement et 0,5 place pour 100 m2 de bureaux.
EQUIPE HERZOG & DE MEURON, URBANISTES, ASSOCIEE Au PAYSAGISTE MICHEL DESVIGNE.
Bruno Fortier ; Treuttel-Garcia-Treuttel (TGT) ; MVRDV/territoires (Winy Maas) ; Herzog & de Meuron.
CHRISTINE BINSWANGER est née en 1964 à kreuzlingen, Suisse. Après des études d’architecture l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich (ETH), en 1990, elle entre en 1991 à l’agence Herzog & de Meuron. Ensemble avec jacques Herzog et Pierre de Meuron, Christine Binswanger est responsable pour le projet Lyon Confluence Masterplan 2ème Phase. En tant que Partner (associé), Christine Binswanger les a rejointes en 1994 et menait entre autres projets les Immeubles d’appartements, Rue des Suisses, Paris 14ème (2000); le Walker Art Center à Minneapolis, Minnesota, Etats-unis (2005); la nouvelle bibliothèque IkMZ BTu à Cottbus, Allemagne (2005); ainsi que divers projets urbanistiques entre autres le Plan de Développement urbanistique pour la Ville de Burgos, Espagne (2004-2006). En 2004, Christine Binswanger a obtenu le « Meret Oppenheim Prize ».
Herzog & de Meuron ont reçu de nombreux prix, parmi lesquels, en 2001, le « Pritzker Architecture Prize », la plus haute distinction en architecture. En 2007, ils se sont vu décerner la médaille d’or royale de l’Institut des architectes britanniques (RIBA Royal Gold Medal 2007) et le «Praemium Imperiale». jacques Herzog et Pierre de Meuron enseignent à l’université de Harvard et à l’école polytechnique fédérale de Zurich, ETH Studio Basel. En 2002, ils ont cofondé l’ETH Studio Basel, - institut de la ville contemporaine. Cet institut de recherche se penche aujourd’hui sur les processus de transformation urbaine à l’oeuvre: à Calcutta, Nairobi, aux Canaries, Paris, Naples, Beyrouth et Damas et en fin dans la région trinationale de MetroBasel. Ce travail est documenté par diverses publications, dont: „La Suisse – portrait urbain“ (2006); „Open – Closed: Canary Islands“ (2007); et le „MetroBasel Comic. un Modèle de Région Métropolitaine Européenne“ (2009).
Réalisations emblématiques
Dès leurs premières années d’activité, Herzog & de Meuron ont retenu l’attention de la critique
internationale avec la Maison Bleue à Oberwil, Suisse (1980); la Maison de pierre à Tavole, Italie (1988); et l’immeuble de logements construit le long d’un mur mitoyen à Bâle, Suisse (1988). L’entrepôt Ricola à Laufen (Suisse, 1987), marqua la percée internationale de l’agence, et la reconnaissance aux états-unis a débuté avec le chai Dominus, à yountville, Californie, Etats-unis (1998).
Prada Aoyama Epicenter à Tokyo, japon (2003); l’Allianz Arena, le nouveau stade de Munich, Allemagne (2005); et le Stade National de Pékin, site principal de déroulement des jeux Olympiques de 2008 à Pékin, Chine (2008) figurent parmi les projets les plus renommés. Leur projet de musée le plus ambitieux est sans doute la conversion de la centrale électrique implantée au bord de la Tamise, dans le quartier londonien de Bankside, pour accueillir la Tate Modern, Angleterre (2000). En 2005, la Tate s’est de nouveau adressée à Herzog & de Meuron pour la conception d’une extension des galeries d’exposition et le traitement des espaces extérieurs, «Transforming Tate Modern» (achèvement prévu en 2012).
Les projets en cours comptent, entre autres, le réaménagement du bassin portuaire de Santa Cruz de Tenerife (achèvement prévu en 2010); la «VitraHaus», un nouveau bâtiment destiné à la présentation de la collection de mobilier Vitra («Home Collection») à Weil am Rhein, Allemagne (achèvement en février 2010); l’Elbphilharmonie, le nouveau bâtiment de la Philharmonie de Hambourg, Allemagne (achèvement prévu en 2011); et enfin le Projet Triangle, vision d‘avenir pour le Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, 20 France (achèvement prévu en 2014). Les projets de construction de musées, aux états-unis, pour le Parrish Art Museum, Southampton, New york (achèvement prévu en 2012); et pour le nouveau bâtiment du Miami Art Museum, en Floride (achèvement prévu en 2013); en Inde, le Musée d’Art Moderne de kolkata (achèvement prévu en 2013). Les projets les plus récents inclus, à Sao Paolo, la planification d‘un complexe culturel et de danse étant le plus important du Brésil (achèvement prévu en 2014); le nouveau siège social de BBVA à Madrid, Espagne (achèvement prévu en 2013); ainsi que le développement du plan directeur pour l’Exposition universelle 2015 à Milan, Italie.
MICHEL DESVIGNE
Né en 1958, diplômé de l’école nationale supérieure du paysage de Versailles, lauréat de l’Académie de France à Rome, Michel Desvigne crée son agence en 1988. L’agence compte aujourd’hui 24 collaborateurs, paysagistes et architectes –ingénieurs. En 20 ans, Michel Desvigne est intervenu dans 12 pays, en association avec des architectes internationaux : Stéphane Beel, xaveer de Geytel, Norman Foster, Rem koolhaas, jean Nouvel, I.M. Peï, Renzo Piano, Christian de Portzamparc, Richard Rogers, jacques Herzog et Pierre de Meuron. Avec Herzog & de Meuron, il collabore actuellement au développement urbain et paysager de la ville de Burgos et a réalisé les jardins d’un musée à Minneapolis (Etats-unis).
LA METHODE DE TRAVAIL : L’ELABORATION PARTAGEE DU PROJET URBAIN
La méthode de travail engage parallèlement la réflexion sur l’ensemble des problématiques qui font la ville. Chaque pôle de compétence dispose ainsi de l’ensemble des contraintes et atouts du site. Ces missions s’organisent avec trois pôles de compétence et deux assistants à maitrise d’ouvrage, en association avec les futurs services gestionnaires de la Ville et du Grand Lyon : un pôle programmation-concertation (SENSEO/Initial Consultants/Semaphores) Mission : écriture du programme, prospective sur les évolutions de la ville, organisation de la concertation ; un pôle technique VRD Déplacements Energie (OPuS/ITEM/GIRuS) Mission : étudier les questions de déplacements et stationnement, de réseaux et besoins énergétiques. un AMO Développement durable (TRIBu/CERMA/GRAIN/CETE) Mission: prescriptions pour concevoir un projet urbain adapté aux contraintes climatiques, accoustiques…puis rédaction des cahiers des charges applicables aux futurs maitres d’ouvrage. un AMO sites et sols pollués (SOGREAH MAGELIS). Mission : diagnostic et reconnaissance des pollutions, caractérisation des terres. En phase opérationnelle, l’AMO accompagne les promoteurs.
La mission de l'équipe d'urbanistes-paysagistes.
Confiée en juin 2009 à l’équipe Herzog& de Meuron à l’issue d’une consultation internationale, elle doit mettre en exergue une vision globale du territoire de la Confluence et la révéler comme point d’orgue de l’ensemble de la presqu’île.
Ces travaux ont porté pour l’essentiel sur le développement du plan d’aménagement définitif des 24 hectares du sud-est de La Confluence (dont 17 ha de l’ancien marché de gros) et sur la maitrise d’oeuvre de la « grand place », dans le prolongement de la place nautique.
L’équipe a été particulièrement attentive aux relations avec les franges du territoire (désenclavement du port Rambaud, transformation du quai Perrache, intégration de nouveaux ponts sur le Rhône, à la morphologie urbaine incluant la conception de l’entrée de ville aux contraintes autoroutières...)
Concrètement, deux temps de la conception ont été identifiés pour les études urbaines :
- le développement du plan d’aménagement (six mois, juin-décembre 2009) puis son approfondissement qui conduira à l’adoption du nouveau Plan local d’urbanisme (PLu).
- un temps d’accompagnement du lancement opérationnel des constructions et réalisations d’espaces publics.
Herzog & de Meuron ont reçu de nombreux prix, parmi lesquels, en 2001, le « Pritzker Architecture Prize », la plus haute distinction en architecture. En 2007, ils se sont vu décerner la médaille d’or royale de l’Institut des architectes britanniques (RIBA Royal Gold Medal 2007) et le «Praemium Imperiale». jacques Herzog et Pierre de Meuron enseignent à l’université de Harvard et à l’école polytechnique fédérale de Zurich, ETH Studio Basel. En 2002, ils ont cofondé l’ETH Studio Basel, - institut de la ville contemporaine. Cet institut de recherche se penche aujourd’hui sur les processus de transformation urbaine à l’oeuvre: à Calcutta, Nairobi, aux Canaries, Paris, Naples, Beyrouth et Damas et en fin dans la région trinationale de MetroBasel. Ce travail est documenté par diverses publications, dont: „La Suisse – portrait urbain“ (2006); „Open – Closed: Canary Islands“ (2007); et le „MetroBasel Comic. un Modèle de Région Métropolitaine Européenne“ (2009).
Réalisations emblématiques
Dès leurs premières années d’activité, Herzog & de Meuron ont retenu l’attention de la critique
internationale avec la Maison Bleue à Oberwil, Suisse (1980); la Maison de pierre à Tavole, Italie (1988); et l’immeuble de logements construit le long d’un mur mitoyen à Bâle, Suisse (1988). L’entrepôt Ricola à Laufen (Suisse, 1987), marqua la percée internationale de l’agence, et la reconnaissance aux états-unis a débuté avec le chai Dominus, à yountville, Californie, Etats-unis (1998).
Prada Aoyama Epicenter à Tokyo, japon (2003); l’Allianz Arena, le nouveau stade de Munich, Allemagne (2005); et le Stade National de Pékin, site principal de déroulement des jeux Olympiques de 2008 à Pékin, Chine (2008) figurent parmi les projets les plus renommés. Leur projet de musée le plus ambitieux est sans doute la conversion de la centrale électrique implantée au bord de la Tamise, dans le quartier londonien de Bankside, pour accueillir la Tate Modern, Angleterre (2000). En 2005, la Tate s’est de nouveau adressée à Herzog & de Meuron pour la conception d’une extension des galeries d’exposition et le traitement des espaces extérieurs, «Transforming Tate Modern» (achèvement prévu en 2012).
Les projets en cours comptent, entre autres, le réaménagement du bassin portuaire de Santa Cruz de Tenerife (achèvement prévu en 2010); la «VitraHaus», un nouveau bâtiment destiné à la présentation de la collection de mobilier Vitra («Home Collection») à Weil am Rhein, Allemagne (achèvement en février 2010); l’Elbphilharmonie, le nouveau bâtiment de la Philharmonie de Hambourg, Allemagne (achèvement prévu en 2011); et enfin le Projet Triangle, vision d‘avenir pour le Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, 20 France (achèvement prévu en 2014). Les projets de construction de musées, aux états-unis, pour le Parrish Art Museum, Southampton, New york (achèvement prévu en 2012); et pour le nouveau bâtiment du Miami Art Museum, en Floride (achèvement prévu en 2013); en Inde, le Musée d’Art Moderne de kolkata (achèvement prévu en 2013). Les projets les plus récents inclus, à Sao Paolo, la planification d‘un complexe culturel et de danse étant le plus important du Brésil (achèvement prévu en 2014); le nouveau siège social de BBVA à Madrid, Espagne (achèvement prévu en 2013); ainsi que le développement du plan directeur pour l’Exposition universelle 2015 à Milan, Italie.
MICHEL DESVIGNE
Né en 1958, diplômé de l’école nationale supérieure du paysage de Versailles, lauréat de l’Académie de France à Rome, Michel Desvigne crée son agence en 1988. L’agence compte aujourd’hui 24 collaborateurs, paysagistes et architectes –ingénieurs. En 20 ans, Michel Desvigne est intervenu dans 12 pays, en association avec des architectes internationaux : Stéphane Beel, xaveer de Geytel, Norman Foster, Rem koolhaas, jean Nouvel, I.M. Peï, Renzo Piano, Christian de Portzamparc, Richard Rogers, jacques Herzog et Pierre de Meuron. Avec Herzog & de Meuron, il collabore actuellement au développement urbain et paysager de la ville de Burgos et a réalisé les jardins d’un musée à Minneapolis (Etats-unis).
LA METHODE DE TRAVAIL : L’ELABORATION PARTAGEE DU PROJET URBAIN
La méthode de travail engage parallèlement la réflexion sur l’ensemble des problématiques qui font la ville. Chaque pôle de compétence dispose ainsi de l’ensemble des contraintes et atouts du site. Ces missions s’organisent avec trois pôles de compétence et deux assistants à maitrise d’ouvrage, en association avec les futurs services gestionnaires de la Ville et du Grand Lyon : un pôle programmation-concertation (SENSEO/Initial Consultants/Semaphores) Mission : écriture du programme, prospective sur les évolutions de la ville, organisation de la concertation ; un pôle technique VRD Déplacements Energie (OPuS/ITEM/GIRuS) Mission : étudier les questions de déplacements et stationnement, de réseaux et besoins énergétiques. un AMO Développement durable (TRIBu/CERMA/GRAIN/CETE) Mission: prescriptions pour concevoir un projet urbain adapté aux contraintes climatiques, accoustiques…puis rédaction des cahiers des charges applicables aux futurs maitres d’ouvrage. un AMO sites et sols pollués (SOGREAH MAGELIS). Mission : diagnostic et reconnaissance des pollutions, caractérisation des terres. En phase opérationnelle, l’AMO accompagne les promoteurs.
La mission de l'équipe d'urbanistes-paysagistes.
Confiée en juin 2009 à l’équipe Herzog& de Meuron à l’issue d’une consultation internationale, elle doit mettre en exergue une vision globale du territoire de la Confluence et la révéler comme point d’orgue de l’ensemble de la presqu’île.
Ces travaux ont porté pour l’essentiel sur le développement du plan d’aménagement définitif des 24 hectares du sud-est de La Confluence (dont 17 ha de l’ancien marché de gros) et sur la maitrise d’oeuvre de la « grand place », dans le prolongement de la place nautique.
L’équipe a été particulièrement attentive aux relations avec les franges du territoire (désenclavement du port Rambaud, transformation du quai Perrache, intégration de nouveaux ponts sur le Rhône, à la morphologie urbaine incluant la conception de l’entrée de ville aux contraintes autoroutières...)
Concrètement, deux temps de la conception ont été identifiés pour les études urbaines :
- le développement du plan d’aménagement (six mois, juin-décembre 2009) puis son approfondissement qui conduira à l’adoption du nouveau Plan local d’urbanisme (PLu).
- un temps d’accompagnement du lancement opérationnel des constructions et réalisations d’espaces publics.