À l’été 2017, le Palais de Tokyo invite, avec « Dioramas », à découvrir une source d’inspiration inattendue des artistes contemporains : le diorama. L’exposition déconstruit de manière inédite l’histoire du regard, au croisement de l’histoire, de l’histoire de l’art, du cinéma, du monde de la scène, des arts populaires et forains et de l’histoire des sciences et techniques.
Balzac qualifiait le diorama de « merveille du siècle » : son invention au XIXe siècle a constitué une révolution optique, un moment clé de l’histoire du spectaculaire dans l’héritage des lanternes magiques du XVIIe siècle.
L’exposition rend compte des trois principales descendances du diorama : celle de Louis Daguerre, dont l’invention du diorama en 1822 consiste en une peinture de grande dimension soumise à de savants jeux d’éclairage ; et celles, plus largement connues, des dioramas naturalistes et ethnographiques, formés d’une vitre, d’une toile de fond et d’éléments tridimensionnels.
Dans le sillage de l’exposition Le Bord des mondes (2015), le Palais de Tokyo poursuit ainsi son exploration des multiples territoires de l’art avec une constante ouverture à l’égard des différents champs de savoirs.
Avec : Marcelle Ackein, Carl Akeley, Sammy Baloji, Richard Baquié, Richard Barnes, Erich Böttcher, Jacques Bouisset, Cao Fei, Philippe Chancel, Joseph Cornell, Louis Daguerre, Giovanni D’Enrico, Caterina De Julianis, Mark Dion, Jean Paul Favand, Claude-André Férigoule, Joan Fontcuberta, Diane Fox, Emmanuel Frémiet, Ryan Gander, Isa Genzken, Arno Gisinger, Ignazio Lo Giudice, Robert Gober, Duane Hanson, Edward Hart, Patrick Jacobs, Arthur August Jansson, Anselm Kiefer, Fritz Laube, Pierre Leguillon, William Robinson Leigh, Charles Matton, Mathieu Mercier, Kent Monkman, Armand Morin, Lorenzo Mosca, Dulce Pinzón, Walter Potter, Georges Henri Rivière, G-M Salgé, Gerrit Schouten, Ronan-Jim Sévellec, Pierrick Sorin, Peter Spicer, Hiroshi Sugimoto, Fiona Tan, Tatiana Trouvé, Jeff Wall, Rowland Ward, Tom Wesselmann